Bonne année 2002 pour les Cinep
i les Cinep sont encore loin d'avoir fait le plein d'annonceurs, le système
lancé à l'automne 1999 (voir MM n° 43) suit son bonhomme de chemin et
s'installe comme une véritable alternative de vente pour France Télévisions
Publicité qui a réalisé par ce biais 3 % de son chiffre d'affaires publicitaire
en 2002 à 14,1 millions d'euros en progression de 72 % par rapport à 2001. Soit
1,8 % de ses secondes totales. Et le mouvement semble se confirmer sur le
premier trimestre 2003 puisque les Cinep élargissent leur offre à 2,2 % du
volume des secondes vendues. 115 annonceurs ont été actifs en 2002, soit une
augmentation de presque 77 %. Le taux de remplissage est passé de 61 % à 77 %.
Et sur les 48 000 secondes soumises à adjudication (contre 44 000 en 2001), 37
000 ont été vendues, contre 27 000 l'année précédente. Selon FTP, ces
résultats, obtenus dans une conjoncture qualifiée de "tendue", sont à mettre au
compte de la bonne tenue de l'audience de France 2 et France 3. Ils signent
l'arrivée d'annonceurs leaders comme France Télécom, Peugeot Citroën, Soparin.
« Nous séduisons de plus en plus de challengers qui voient dans les Cinep un
moyen de réaliser des opportunités », déclare Pascal Besson, directeur général
de Média Exchange en charge de la commercialisation des Cinep. Il faut dire que
le système s'est fortement assoupli depuis son lancement. « Notre offre est
plus qualitative donc mieux valorisée », souligne Pascal Besson. Les
contraintes liées au mode de paiement ont été simplifiées. Les annonceurs ne
sont plus obligés de payer comptant à la banque d'affaires OBC. Ils peuvent
choisir un paiement à trois jours après diffusion sur n'importe quel compte
bancaire. Sous réserve d'avoir fourni un RIB et une autorisation de
prélèvement. Les Cinep permettent de réserver son espace trois semaines avant
la diffusion tout en ayant accès au contenu précis du programme de la tranche
horaire choisie.