Banques: toujours peu de différence
Les années passent, mais l'opinion des Français vis-à-vis des banques ne change pas. En janvier 2003, date de la première mesure du baromètre «Attractivité bancaire» d'Efficience 3 (deux mesures par an), 81% des Français interrogés estimaient que toutes les banques se valaient. En septembre dernier (dixième mesure), ils étaient... 79,7%. De même, 10,1% considéraient en 2003 qu'une banque était «vraiment meilleure que les autres», contre 9,8% en 2007. Un calme plat en apparence, qui abrite des évolutions intéressantes. Ainsi, la première raison de considérer une banque «meilleure», tient au fait qu'il s'agit de sa propre banque. Un item qui se situait, depuis mars 2006, entre 32 et 34% et qui perd brusquement près de 5 points. Effet «statistique» ou tendance plus profonde? A suivre... Autre constat: la qualité du personnel de la «meilleure» banque arrive désormais en deuxième position, à égalité avec les «bons produits et services» (24%). Notons que la qualité du personnel enregistre une progression constante (16% en mars 2006).
En septembre 2007, 16% des Français avaient déjà quitté une banque au cours des cinq dernières années. Si le déménagement ou la proximité du nouveau domicile constituait la première raison de changement, celle-ci est désormais supplantée par la présence d'une meilleure offre et, nouveauté, par les mauvais services de banque à distance (en progression). La réunion des comptes de la famille, raison «classique», arrive en 3e position, devant le déménagement. Efficience 3 mesure aussi la «bancarisation potentielle», à savoir, quelle banque serait choisie, et pourquoi, «s'il fallait changer». Du côté des établissements attractifs, la recommandation, la notoriété et l'image arrivent loin devant la qualité des produits et services. Et, a contrario, du côté de la non-attractivité, le premier critère de non-choix est le manque de notoriété.