"A Nous Paris" fait un clin d'oeil au marché publicitaire
Les professionnels de la communication disposent depuis décembre 2001 d'un
nouvel outil d'informations. Une newsletter de veille diffusée gratuitement via
Internet et éditée par A Nous Paris, le news urbain diffusé dans le métro
parisien. A l'origine de sa création : un constat. Les professionnels de la pub
ne sont pas de fervents usagers de la RATP. Résultat : ils ignorent tout ou
presque de cette population qui chaque jour s'agite dans le sous-sol parisien.
UrbanAttitude.net leur propose donc de faire le tri des tendances de
consommation, des cultures urbaines. Son contenu est réalisé par une équipe de
journalistes issus d'A Nous Paris en collaboration avec Chronos, centre
d'études sociologiques sur la mobilité, dirigé par Bruno Marzloff. « La lettre
mensuelle va nous permettre de nous rapprocher des annonceurs en leur apportant
une service de veille. Nos études ont montré combien la mobilité de notre
lectorat jeune et urbain est corrélé à la modernité de comportement et de
consommation. Il nous permet également d'occuper pleinement notre territoire de
marque dans la perspective de nos développements », déclare Michel Lallement,
directeur général d'A Nous Paris. Des projets qui ont d'ores et déjà donné
naissance à la réalisation de numéros zéro à Marseille, Toulouse, Lyon et
Nantes. Diffusé à 400 000 exemplaires chaque lundi dans les couloirs du métro
et du RER, le titre a connu en 2001 une forte croissance de son chiffre
d'affaires publicitaire, qui en 2001, s'est élevé à 7,7 millions d'euros (50
MF). « Le chiffre d'affaires se répartit entre 70 % pour la pub et 30 % pour
les PA. Le marché local reste relativement faible et les gains ont été plus
rapides sur le marché national qui réprésente plus de 50 % de notre chiffre
d'affaires. Il reste un gros travail d'évangélisation à faire sur le
local-régional », poursuit Michel Lallement. Un travail qui serait facilité par
l'arrivée des concurrents nordiques. Qui pour l'heure, n'ont pas pas l'air de
vouloir sortir du bois. Du moins dans la capitale. En revanche, le groupe
suédois Métro serait sur le point de se lancer à Marseille.