b2s : croissance tous azimuts
En quelques années l'outsourcer a fait une percée remarquée dans l'univers de la relation client. A l'étude : 4 dossiers de reprise.
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Depuis l'ouverture de son premier site à Pau en 1998, b2s (business support
services) n'a pas chômé et revendique aujourd'hui la place de numéro deux de la
relation client en France, derrière SR Teleperformance. Comme en témoignent les
étapes de sa croissance. 2000 : création de b2s UK et ouverture du site de
Tonbridge ; 2001 : ouverture du site de Valenciennes ; 2002 : reprise de la
société Symphoning à Aviva (ex-Norwich Union) ; 2003 : reprise de Ceritex, «
une société trois fois plus importante que b2s mais le gros de l'intégration de
Ceritex est maintenant derrière nous », commente Maxime Didier,
président-directeur général de b2s. L'année 2004 s'annonce d'ores et déjà aussi
intense. Tout d'abord, le lancement de b2s Maroc en avril dernier avec la
reprise des équipes (une cinquantaine de personnes) et actifs de l'activité
centre d'appels développée par la société marocaine Corporate Telecom. Et,
dernièrement, la reprise du site Vitalicom de Rennes et de ses 220 salariés. Ce
site, qui a vocation à compléter opérationnellement le site du Mans, continuera
d'opérer pour Neuf Télécom tout en accueillant de nouveaux clients. La société
qui intervient en avant-vente (étude de marché, prise de rendez-vous, création
de trafic), en vente de produits et services, et en après-vente (service
client), compte parmi ses clients, outre Neuf Telecom, Noos ainsi que Cegetel,
France Télécom SA, Orange, Oracle, HP, Alcatel… Avec un effectif de 3 000
collaborateurs, l'outsourcer a réalisé un chiffre d'affaires de 90 millions
d'euros en 2003. B2s ne compte pas en rester là et envisage d'autres
développements en Tunisie, courant 2005. En termes de croissance externe,
Maxime Didier et ses équipes étudient, par ailleurs, quatre dossiers. « Nous
devons mener de front croissance externe et croissance organique », appuie le
P-dg.