à Laurent Hervy, directeur artistique de l'agence Les 40èmes rugissants
Comment est née l'idée de cette création ?
En
fait, nous étions partis sur une première piste, que nous avons abandonnée à
mi-parcours, pour faire parler le petit robot comme un narrateur poétique. Nous
avons conçu un vrai produit d'édition sur le modèle du "Petit Prince", ouvrage
présenté lui aussi dans un coffret en carton. L'illustration par des dessins de
Picasso et la signature "L'imaginaire d'abord", sur chaque bas de page,
participent du même désir d'introduire de la poésie dans un univers technique.
Le signet intitulé "Le premier marque-page qui vaille la peine d'être lu" est
un clin d'oeil différenciateur qui renvoie aux autres éléments du mailing.
Quelles ont été les contraintes de ce projet ?
Nous
avons beaucoup travaillé sur les cromalins, car le papier noir mat du livret
buvait les couleurs. Il fallait garder des teintes fraîches et surtout
respecter les coloris d'origine du véhicule. Ce genre d'exercice suppose
également de montrer la voiture sous toutes ses coutures. A nous de trouver les
cadrages originaux. Enfin, il n'est pas toujours aisé de mettre en page de
grandes photos sur de petites surfaces, même dépliées.
Pourquoi la photo qui accompagne la présentation du petit robot en page 3 du livret est-elle floue ?
Cette image a été directement "piquée" dans le
spot TV. C'est une façon d'installer le personnage d'entrée de jeu.