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VAD en 2001 : les chiffres clés

A l'occasion de son assemblée générale de juin dernier, la Fevad (Fédération des entreprises de vente à distance) a communiqué son traditionnel bilan économique de l'année écoulée. Morceaux choisis.

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A côté des données marché - traduisant la stagnation de la VAD aux particuliers en 2001 et la poursuite du développement de la VAD B to B et de l'assurance en direct (voir Marketing Direct n° 64, p. 14) -, le bilan de la Fevad fait le point sur l'évolution des facteurs constitutifs de l'activité. Sur le segment de la VAD aux particuliers (7,9 MdE, - 0,1 %/ 2000), ce sont les catalogues généralistes et textiles, pénalisés par la stagnation du marché textile en général, qui ont enregistré le plus mauvais résultat, avec une baisse de leur chiffre d'affaires de 2,1 % ; les spécialistes de l'Alimentation-Boissons étant, eux, en repli de 1,2 %. A l'inverse, les spécialistes des Produits Culturels ont confirmé leur croissance amorcée en 1999, avec une progression de 6,8 %. Les spécialistes Beauté-Santé (+ 5,2 %), Loisirs, Bijouterie, Horticulture et Photo (+ 4,4 %) connaissant également une année positive. Au niveau des modes de vente, le chiffre d'affaires 2001 se répartit, selon l'activité dominante des entreprises, de la façon suivante : 53 % pour les catalogues généraux, 17 % pour les spécialisés et 30 % pour les autres modes (publipostage, annonce presse, téléphone, Minitel, TV, Internet...). Le montant moyen d'une commande, relativement stable depuis trois ans, s'établissait en 2001 à 50,6 euros (49,4 E en 2000) et le montant annuel des achats à distance par foyer à 329,6 E (330,2 en 2000). Conséquence de la stagnation globale du secteur : les parts de marché de la VAD aux particuliers baissent légèrement au sein du commerce de détail dans son ensemble (2,14 % en 2001 contre 2,23 % en 2000) et du commerce de détail non alimentaire (3,72 % contre 3,90 %). Quant à la pénétration régionale de la VAD B to C, elle reste stable dans la majorité des régions, progresse dans le Nord-Pas-de-Calais (6,3 % du CA) et est en légère baisse à l'Est (Alsace, Franche-Comté, Lorraine, avec 8,8 % du CA) et dans les DOM (1,5 %). Même si la progression de son chiffre d'affaires n'atteint pas le niveau record de 2000 (+ 14,7 %), la VAD aux professionnels a quand même réalisé une année 2001 plus qu'honorable avec un + 7,6 %, qui l'amène à environ 3,64 milliards d'euros HT. Soit près de 6 % du marché total de la vente aux professionnels. On notera cependant que le montant moyen des commandes est en léger recul, passant de 267 E en 2000 à 237 E en 2001.

Internet s'affirme complémentaire


Dans le cadre de la VAD aux particuliers, la commande par téléphone a poursuivi sa croissance en 2001, représentant désormais près de 35 % du chiffre d'affaires TTC. Elle reste néanmoins encore assez loin de la commande par courrier et de ses 53 %. Avec 2,4 % du CA (190 ME), Internet se positionne désormais comme un mode complémentaire. Dans celui de la VAD B to B, deux modes de commande sont pratiquement à égalité : le fax et le téléphone, avec plus de 39 % du CA ; Internet, avec 2,1 %, étant presque au niveau de sa part en B to C. Selon la Fevad, 30 % des établissements acheteurs à distance utilisent déjà Internet ; une entreprise sur cinq, en moyenne, achetant en ligne. Au niveau des modes de paiement, sans surprise, le chèque domine le B to C, avec plus de 44 % du chiffre d'affaires ; la carte bancaire diminuant légèrement en 2001 (17,1 % contre 18,2 % en 2000), au profit de la carte privative (23,2 % contre 22,1 %) et du contre remboursement (9,9 % contre 9,2 %). Cette domination du chèque se retrouve, encore plus largement, en B to B, avec une part de plus de 65 %.

François Rouffiac

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