Unidata serial killer de NPAI
A l'occasion de MD Expo, Wegener Direct Marketing France lance une base dont la vocation est de devenir le référentiel d'adresses en B to C. L'intérêt de ce nouvel outil ? Fournir aux annonceurs une prestation globale de nature à garantir la fraîcheur des coordonnées de leurs prospects ou clients.
Le rêve de tout annonceur ? Disposer en permanence d'un stock d'adresses
parfaitement mises à jour. La réalité ? Des systèmes d'actualisation partiels,
autant de briques distinctes à manier de façon séparée débouchant sur un
traitement imparfait des NPAI. En pratique, le traitement de l'adresse se
déroule en deux étapes : la normalisation-validation postale (lignes 4 à 6) et
les changements d'adresses (qui peuvent être actualisés par Muta +, la base de
déménagés de Wegener). « Il existe effectivement différentes solutions pour
normaliser, enrichir et qualifier, mais il manquait une solution globale
permettant d'éradiquer la quasi-totalité des NPAI au sein d'une liste de
coordonnées. Notre référentiel améliorera l'efficacité de ces différents
traitements et les rassemblera dans une seule et même base », explique Roland
André, directeur de la stratégie de Wegener Direct Marketing France. D'où le
projet de Wegener, encore sous le nom de code "Unidata" à mi-avril 2003, de
construire une base qualitative la plus "parfaite" possible. « Nous allons
travailler sur différents points du traitement de l'adresse en apportant un
suivi tout au long de sa vie », annonce Roland André. La nouvelle base
permettra ainsi à la "naissance" de l'adresse (c'est-à-dire à son entrée dans
la base de l'annonceur) de la valider. La "vie" en tant que telle rassemble les
traitements de normalisation-validation et le traitement des déménagés. «
L'idée est d'améliorer encore Muta + en validant et normalisant aussi les
bâtiments et résidences, voire en qualifiant l'adresse sur ces items là »,
ajoute Roland André. Le nouveau système devrait permettre de valider, via
l'intégration d'autres sources, la normalisation de 95 % des adresses, contre
85 % aujourd'hui avec Muta +, et 75 % avec le logiciel Charade de La Poste.
Avec, à la clé, de meilleures perspectives de rendement. Enfin, dernière
étape, le traitement des retours des NPAI. « Cela permettra, entre autres, de
les réveiller. Il arrive que le prospect habite bien à l'adresse, mais comme
cette dernière est incomplète, le message revient », illustre Roland André. Les
tests réalisés prouveraient que 10 à 15 % des NPAI puissent ainsi être
réactivés (grâce au complément d'adresse). La même méthode peut également
"réveiller" les prospects inactifs du fichier annonceur. « En réduisant le
taux de NPAI et de doublons, un traitement global du capital adresse accroît du
même coup la pertinence des analyses sur les résultats des campagnes, un
préalable indispensable à la mise en place d'une stratégie CRM one-to-one »,
résume Eric Dhaussy, Dg d'Altria, la filiale de Wegener spécialisée dans le
traitement et l'enrichissement de l'adresse. Avec Unidata en France, un projet
similaire au Royaume-Uni et des bases équivalentes déjà opérationnelles en
Belgique et aux Pays-Bas, Wegener poursuit la construction d'un référentiel
européen.