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ThompsonConnect : vers un nouveau départ ?

Avec une équipe renforcée, ThompsonConnect France souhaite maintenant passer à la vitesse supérieure. Des acquisitions sont prévues d'ici à la fin de l'année.

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Retour en arrière : cet été Eric Lavollé et son épouse, Elisabeth de Rotalier, qui étaient respectivement président et directeur général adjoint de ThompsonConnect France, ont quitté l'agence. Un départ sur lequel les principaux intéressés n'ont pas souhaité faire de commentaire. Quelle est désormais la nouvelle organisation de ThompsonConnect France, qui avait fusionné à l'automne 1997 avec l'agence indépendante BFA ? Pour étoffer l'agence aux côtés de Jean de Foucaucourt, vice-président, et d'Eric Depoorter, directeur général, tous les deux anciens de BFA, deux nouvelles recrues sont arrivées. Diana Coulson (ex-J. Walter Thompson), Directeur Général adjoint, prend en charge l'international, tandis que Sylvie Mcphilemy, ancienne Directrice Marketing de Budget Rent-a-car, va s'occuper du retail. Guy Chauvel, Executive vice-President monde de JWT et P-dg du groupe JWT en France, occupe à titre temporaire la fonction de président-directeur général de l'agence. En attendant une prochaine nomination à ce poste.

ACQUISITIONS EXTERNES


Les problèmes à la tête de l'agence n'ont pas empêché ThompsonConnect France de remporter des nouveaux budgets, issus aussi bien de l'ancienne économie que de la nouvelle. Tels une collection de guides de marketing direct pour La Poste, guides qui sont distribués lors de ses Forums ou autres manifestations, la coordination de tout ce qui est outils d'aide à la vente pour Integra, l'opérateur internet à haut débit Chello, le brocker en ligne CPR e-trade, Net Up (société qui commercialise l'e-pack), et enfin retour au brick and mortar, avec Revelson pour des opérations de création de trafic. Malgré cela, Guy Chauvel estime que le développement de l'agence n'est pas suffisant. « Nous continuons de gagner des clients, mais il faut aller quatre fois plus vite », commente-t-il. L'agence devrait aussi procéder à des acquisitions externes d'ici la fin de l'année. « Nous devons être plus ambitieux au niveau du CRM, du data mining et de l'Internet », poursuit Guy Chauvel. Les équipes devraient être effectivement renforcées, de façon significative, dans le domaine de l'Internet. En 1999, l'agence avait réalisé une marge brute de 62 millions de francs. Pour l'année 2000, « il faudrait que l'agence atteigne 70 millions de francs sans acquisitions », énonce Guy Chauvel. Des chiffres qui sont bien loin de ceux réalisés par ses homologues du marketing relationnel.

Sophie Mensior

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