Renault sign[e] un consumer dédié à l'Avantime
Le nouveau trimestriel sign[e] s'inscrit dans un vaste dispositif relationnel européen mis en place par Renault. Sa vocation : être un vecteur en termes de recueil de contacts potentiellement acheteurs de l'Avantime.
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"Vision", "Liberté" et "Sensations", tels sont les trois tunnels
d'information exploités au fil des 68 pages (dont 2 réservées à la pub) qui
composent sign[e], le consumer magazine de Renault lancé en février dernier. «
Créateur, notamment, de l'Espace, de la Twingo et de la Kangoo, Renault détient
sur son marché une légitimité en matière d'innovation qui le démarque de ses
concurrents. Il se devait de créer un magazine dont la ligne éditoriale
véhiculerait ces valeurs », souligne François Velin, responsable du
développement au sein de Verbe Consumer, l'agence du groupe Publicis chargée de
la conception de sign[e]. Un magazine destiné à devenir le porte-parole des
nouveaux modèles de la marque et de sa stratégie "haut de gamme" adoptée par le
constructeur. Ainsi, sa vocation est aujourd'hui d'accompagner le lancement
d'Avantime - vraisemblablement prévu en janvier de l'année prochaine -, tout en
véhiculant les valeurs de la communication relationnelle de Renault : "audace",
"chaleur" et "innovation".
DU HAUT DE GAMME "NON-CONFORMISTE"
Diffusé à 40 000 exemplaires, le trimestriel est
distribué gratuitement auprès des seuls acheteurs potentiels de l'Avantime,
dans dix pays européens (France, Allemagne, Grande-Bretagne, Italie, Espagne,
Portugal, Autriche, Belgique, Pays-Bas, Suisse) et en quatre versions bilingues
(français/allemand, anglais/néerlandais, italien/espagnol, portugais/anglais).
Essentiellement constitué d'interviews, de reportages et de témoignages axés
sur ces trois thèmes, il revendique un positionnement haut de gamme
"non-conformiste" et traite des tendances créatives d'aujourd'hui et de demain
en Europe. « Et ce, dans tous les secteurs », précise François Velin. Car, si
le magazine consacre une dizaine de pages aux produits Renault, il aborde des
disciplines aussi diverses que l'architecture, la mode, l'art ou la
gastronomie. « Il se rapproche ainsi de la tendance observée dans les consumers
britanniques », observe François Velin. Pour preuve, les dernières pages qui
proposent une rubrique "utile" sous la forme d'un agenda culturel, offrant un
panorama des principaux événements artistiques à l'échelle européenne. C'est
Publicis Dialog, agence du même groupe que Verbe Consumer, qui se charge du
marketing opérationnel du consumer. Et notamment de la gestion de la relation
prospects qu'elle a confiée à Téléperformance. « L'ensemble des appels transmis
à partir des 10 pays, par l'intermédiaire d'un Numéro Vert présent sur tous les
outils relationnels, sont gérés par une plate-forme centrale située à Munich »,
explique Martin Merlino, European Account Director chez Publicis Dialog.
CRÉATION D'UNE BDD COMPORTEMENTALES EUROPÉENNE
Recrutés
par le biais d'une trentaine d'événements culturels et artistiques de prestige,
organisés tout au long de l'année au plan international, les prospects doivent
demander le magazine pour le recevoir. « Ils constituent la cible d'environ
huit mailings produits annuels », poursuit Martin Merlino. Une relation
privilégiée destinée à la création d'une BDD comportementales européenne,
entretenue en parallèle par Renault non seulement par des campagnes presse mais
aussi grâce au site avantime.com, dédié à la voiture et dont l'ouverture est
prévue prochainement. A l'heure actuelle, un aperçu du résultat des tests Ipsos
quali et quanti réalisés un mois après la sortie du premier numéro de sign[e],
en France, en Angleterre et en Allemagne, laisse augurer du bon accueil que
recevra le numéro 2, à paraître ce mois-ci (juin). 75 % des destinataires du
magazine avouent l'avoir lu ou parcouru ; 86 % s'en souviennent et 79 % lui
accordent comme premier qualificatif celui de "haut de gamme". Des réactions
engendrant un tirage du numéro de juin multiplié par deux, selon Publicis
Dialog.