Recherche

Quotatis souhaite devenir une référence internationale

Le spécialiste du devis sur Internet vient de réaliser une nouvelle levée de fonds de 2,2 ME.

Publié par le
Lecture
2 min
  • Imprimer


Avec les 2 ME investis en 2004, puis une nouvelle levée de fonds de 2,2 ME en mars dernier, Quotatis se donne les moyens de son ambition internationale. Son but : devenir la marque de l'intermédiation de services dans plusieurs pays. Le coup d'envoi de cette expansion hors Hexagone a été donné en février dernier, avec l'ouverture d'une filiale au Royaume-Uni et le rachat d'un acteur local en Allemagne. En Angleterre, le modèle français, basé sur la mise en relation de demandeurs de devis et de prestataires, a été exporté à l'identique. En revanche, en Allemagne, c'est le système des enchères inversées, très développé outre-Rhin, qui est appliqué. « Nous allons tout de même y ajouter le modèle français pour les travaux plus complexes, supérieurs à 6 500 euros, tels que la rénovation d'une cuisine, l'installation d'une climatisation… », précise Frans Van Steenbrugge, président de Quotatis. Quant à la réciproque, à savoir développer les enchères inversées sur le marché français, il confie : « Nous en discutons. Mais si nous le faisons, ce serait a priori pour le B to B. » Au second semestre 2006, Quotatis envisage d'ouvrir une à deux autres filiales à l'étranger. Pour autant, la société n'en oublie pas moins le marché français sur lequel elle souhaite étoffer sa gamme de services. Ainsi, l'alerte par SMS vient d'être mise en place pour prévenir les prestataires d'une demande de devis. L'an dernier, Quotatis a réalisé un chiffre d'affaires de 1,9 ME, en hausse de 380 % ! Et pour 2006, une croissance du même ordre est envisagée, avec 6,5 ME de chiffre d'affaires sur les trois pays. Pour Frans Van Steenbrugge, ces résultats s'expliquent en grande partie par l'explosion du haut débit : « Avec l'accessibilité croissante de l'ADSL, d'autres services sont amenés à se développer sur Internet, comme l'aide à la personne avec le soutien scolaire ou la garde d'enfants… »

Céline Oziel

S'abonner
au magazine
Se connecter
Retour haut de page