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Quand la technologie n'a rien de virtuel

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A force de n'entendre parler, d'une part, que de solutions CRM et, d'autre part, que de e-quelque chose à longueur de séminaires, de salons ou de communiqués de presse, on en finirait par penser qu'aujourd'hui, les évolutions technologiques propres au marketing, et plus spécifiquement au marketing direct, sont uniquement concentrées sur ces domaines. Qui certes sont porteurs, médiatiquement parlant et en espérances de "business", mais qui font quand même, quelque part, figures d'arbres cachant la forêt. Il se trouve que ce numéro de Marketing Direct, deuxième de la nouvelle formule, consacre ses deux dossiers à des sujets on ne peut plus traditionnels dans le monde du marketing relationnel. Des sujets qui n'ont, encore, rien de virtuels. A savoir, le traitement du courrier et l'impression. Bref, le papier d'une manière et de l'autre. Des sujets qui concernent ce qui constitue encore, et vraisemblablement pour longtemps, le premier poste d'investissements en marketing direct des entreprises. Et là, sans parler de réelle surprise pour qui suit d'un oeil un peu attentif l'évolution de ces secteurs, on n'en reste pas moins très étonné - sinon épaté - par le degré de sophistication technologique qui, en quelques années, a gagné ces métiers. Et par l'"intelligence", selon le terme en vogue, qui caractérise désormais nombre de machines. Non seulement la communication tant rêvée en one-to-one trouve là des réponses on ne peut plus performantes. Mais les rêves parfois les plus fous des créatifs trouvent aussi de véritables moyens de concrétisation. A condition bien sûr, dans ce cas précis, que leurs clients les accompagnent dans leur audace. Il est en tout cas bien réconfortant de voir que, sans faire trop de bruit, les métiers les plus anciens du MD ont su faire leur révolution technologique. Qu'ils disposent aujourd'hui d'une palette de possibilités qui ne peuvent qu'optimiser l'efficacité des actions marketing des entreprises. Encore faut-il qu'elles en soient bien conscientes.

François Rouffiac

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