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Plus «big» que le data, tu meurs!

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Pour une fois, l'expression «big data» (Cf. notre enquête, p. 27) est facile à traduire en français: «grande donnée». Vous pourrez évidemment m'objecter que cela reste encore un brin abstrait. Entrons donc dans le concret.

En 2011, la planète devrait, a minima, produire 1,8 zettaoctet de données, soit 1 800 milliards de gigaoctetsSource: étude d'IDC - EMC «Extracting Value from Chaos», 2011.. Encore trop flou? Imaginez 10,8 millions d'habitants postant trois tweets par minute pendant 771 186 années... sans jamais s'arrêter. La capacité de stockage de 113 milliards d'iPad de 16 Go. Plus de cinq fois le nombre d'étoiles identifiées dans la galaxie.

Agrégées, analysées, comparées, toutes ces informations constituent un formidable gisement de précieuses connaissances pour les entreprises et pour les professionnels du marketing...

Les géants de l'informatique sont sur le coup pour les aider à organiser, gérer et passer au crible cette masse infinie d'informations. Et il y a de quoi faire... Chaque mois, Facebook recueille 30 milliards de documents supplémentaires. Chaque jour, nous envoyons 140 millions de tweets et 290 milliards d'e-mails. Chaque minute, la planète génère 12 millions de SMSSource: MicroStrategy, 2011.. D'ici à 2020, le big data devrait augmenter, chaque année, de 45 %. Au minimum... Car, à chaque succès technologique, le nombre d'utilisateurs augmente et la création de données croît encore plus rapidement. Exemple: une tablette produit dix fois plus de données qu'un smartphone qui, lui-même, en génère dix fois plus qu'un simple téléphone mobile. Conclusion? L'adage «trop d'information tue l'information», efficient dans certaines disciplines, ne s'applique pas au marketing relationnel. Mais alors pas du tout!

DOMINIQUE FEVRE

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