Pitney Bowes certifié par La Poste
Pour Secap-Pitney Bowes, cette année démarre fort.
Trois événements majeurs viennent d'être annoncés
par l'industriel américain.
Un rachat, une certification
et un contrat de plusieurs millions d'euros. Et sur le marché français, la
certification de La Poste est très certainement le plus important. Concepteur
de solutions d'affranchissement pour les entreprises, Pitney Bowes
ne peut vendre sur le marché français ses produits qu'à partir du moment où La
Poste donne son assentiment sous la forme d'une homologation apportée par la
Cama (Commission d'agrément des machines à affranchir).
Pitney désirait localiser
sa dernière technologie Intellilink, laquelle est déjà commercialisée aux
Etats-Unis. « Il s'agit d'un serveur central qui permet de gérer l'ensemble des
communications via Internet avec les systèmes d'affranchissement installés chez
le client. Des échanges établis soit avec
un serveur de téléchargement, pour les services additionnels et les mises à
jour logiciels et tarifaires, soit avec le serveur de télécollecte de La Poste
qui permet à chaque fin de mois de facturer chaque exploitant »,
explique Paul Pham, chef
de projets chez Pitney Bowes. Un système interactif plus automatisé, ce qui a
convaincu La Poste. « L'homologation
de notre système entre parfaitement dans la volonté de l'acteur historique
français qui cherche à dématérialiser les échanges d'informations de
facturation. Toutes les machines, de Pitney Bowes
et de ses concurrents, devront pouvoir être relevées
à distance par La Poste
d'ici fin 2008 », commente Pascale Duclos, chef de produits. Une Poste
tellement séduite qu'elle vient de louer
à Pitney Bowes 250 machines d'affranchissement compatibles avec Intellilink à
5 000 E l'unité par an.
Un contrat sur trois ans
de 5 ME qui comprend également la maintenance
et les consommables. Une peccadille au niveau international, Pitney Bowes
réalisant un chiffre d'affaires de 5,5 Md$ par an.
Un résultat qui devrait rester stable cette année, même après l'intégration
finalisée
en janvier dernier d'Emtex, entreprise britannique spécialisée dans les
systèmes de traitement du courrier
à haut débit réalisant un chiffre d'affaires de 15 M$ par an.