Nouveau mode de recueil de données pour Affimétrie
Le leader de la mesure de la mobilité prévoit de renouveler, en 24 mois, ses données sur les agglomérations de plus de 100 000 habitants, en utilisant un outil mariant GSM et GPS.
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Affimétrie consacre depuis dix ans son activité à mesurer l'audience de la
publicité extérieure. A ce jour, elle dispose d'une base de données sur la
mobilité dans les 450 agglomérations de plus de 100 000 habitants. Des données
qui peuvent être précieuses en termes de consommation ; cette consommation
étant de moins en moins liée avec le lieu de résidence. Pour recueillir ces
informations, Affimétrie utilisait la méthode CATI, sous la forme d'une
interview de panélistes d'environ vingt-cinq minutes, permettant de contrôler
leurs déplacements. Même si cette méthode permet de gagner du temps et évite le
questionnaire en face à face, elle reste lourde à mettre en action. C'est
pourquoi Affimétrie a signé un accord avec Metric Line (ex-Médiamétrie CabSat),
une société filiale de Médiamétrie et de Thomson, dans le but de lancer les
premiers tests de mesure automatique de géolocalisation.
Deux systèmes complémentaires
Avec ce système, plus besoin de
questionner les panélistes, ceux-ci sont équipés d'un appareil semblable à un
téléphone portable. Utilisant à la fois la technologie GSM et GPS, il permet de
localiser le parcours du panéliste, que celui-ci soit à pied, en voiture ou
même dans le métro. En effet, chacune des technologies a ses avantages. Le GPS
est d'une précision remar-quable en surface, de l'ordre du décamètre. A la
campagne et dans les lieux isolés, il est plus précis que le positionnement des
cellules GSM, celles-ci étant plus dispersées en dehors des villes. En
revanche, il ne fonctionne pas par temps de brouillard ou si le ciel est
nuageux. En outre, en ville, il ne permet pas de localisation dans des rues
étroites. Le GSM, quant à lui, est précis en ville, à cause de la densité du
trafic. De plus, à Paris, les trois opérateurs se sont mis d'accord pour
installer des cellules GSM dans le métro, ce qui permettra de suivre les
panélistes sous terre. On peut penser qu'à terme les mêmes équipements seront
installés à Lyon, Marseille, Lille et Toulouse, et dans toutes les métropoles
équipées de métro. Les deux systèmes sont donc complémentaires et Affimétrie
compte en profiter pour renouveler, les bases de données des agglomérations de
plus de 100 000 habitants. Pour, à terme, créer un observatoire permanent de la
mobilité.