Nicolas Feuillatte cible les laboratoires médicaux
Le troisième producteur français de champagne s'ouvre au B to B, en testant son offre auprès de 2 600 laboratoires français.
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Depuis cinq ans, Nicolas Feuillatte, troisième producteur français de
champagne, a mis en place en interne quatre campagnes de mailing à destination
de ses diverses clientèles. Les fichiers provenaient soit du fichier client,
soit d'adresses récupérées lors d'événements ou de salons. Cette année, au mois
de mai, Nicolas Feuillatte a décidé de s'adresser à l'agence Paname Marketing
Services pour concentrer ses efforts sur des cibles professionnelles en leur
proposant la globalité de son offre, que ce soit pour des cadeaux d'affaires,
de la consommation interne, de la consommation externe (manifestations,
réceptions, salons…) ou encore des séminaires organisés au centre vinicole.
L'agence a proposé un mailing haut de gamme, signé de la responsable des
ventes, présentant une sélection de vins de champagne pour une consommation
courante, une sélection de vins de champagne pour des achats cadeaux, une
sélection d'objets exclusifs de la marque (cave à cigare, seau à champagne…),
et l'offre Réception de Nicolas Feuillatte, la salle panoramique. Le mailing a
été testé en réel sur une première cible, les laboratoires médicaux, « une
clientèle qui est à la recherche de cadeaux pour ses clients et dispose d'un
fort pouvoir d'achat », constate Stéphanie Autréau, directrice marketing de
Nicolas Feuillatte. Le mailing a été envoyé à 2 600 laboratoires français.
Fonctions sollicitées : direction des achats, direction de la communication,
direction marketing, direction générale, DRH. Envoyé à la mi-mai 2003, il a
donné lieu à une relance téléphonique, fin mai, réalisée en interne par les
équipes de Nicolas Feuillatte, auprès des 100 principaux laboratoires
français.Difficile d'estimer la réussite de cette opération, ces cibles étant
sollicitées plusieurs fois pendant l'année. De plus, une deuxième vague de
mailing sera lancée en octobre. « Ce n'est qu'en janvier 2004, que l'on aura
une idée plus précise des retours », précise Stéphanie Autréau.