Mondus : une plate-forme d'intermédiation pour PME-PMI
Déjà présent en Angleterre, aux USA et en Allemagne, le premier réseau international d'échanges B to B en ligne ouvre son site en France.
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Principalement dédié aux marchés des TPE et des PME-PMI, Mondus offre la
particularité de mettre directement en relation acheteurs et vendeurs sur
Internet, avec pour objectif de simplifier leurs processus commerciaux. Sur le
principe des "appels-doffres.com" ou autres "ftcommerce.com", le site permet
d'une part aux acheteurs d'échapper aux aléas de la recherche de fournisseurs,
d'autre part aux vendeurs de compléter économiquement leurs canaux de
distribution. De manière concrète, il propose aux acheteurs de s'inscrire
gratuitement sur le site et de saisir la nature de leurs besoins pour leur
adresser ensuite par e-mail un minimum de cinq devis précis à des prix
compétitifs. Inversement, le site souhaite donner la possibilité aux
fournisseurs de biens et services dédiés aux entreprises d'être présents sur le
Net, sans devoir en assumer les investissements en graphisme et en publicité.
Créé il y a moins d'un an en Angleterre, par Rouzbeh Pirouz et Alexander
Straub, le site s'est attaché à mettre en place un service clientèle dont la
mission est d'aider chaque nouvel inscrit, via un N° Vert, dans ses premières
démarches. « Nous fonctionnons grâce au centre d'appels Brann, externalisé en
Angleterre, qui gère nos appels et ceux de Mondus.co.uk, explique Nicolas
Salet, le Dg du site français. D'autre part, un accord a été conclu en
Grande-Bretagne avec Dun & Bradstreet, afin de procéder à du scoring sur nos
fournisseurs. » Si Mondus.fr propose aujourd'hui dix catégories de produits et
services en ligne, le site entend développer rapidement son offre à d'autres
secteurs - gaz, énergie -, « afin de tirer profit de la déréglementation
européenne », souligne Nicolas Salet. En attendant, la plate-forme de
négociations commerciales bénéficie dès aujourd'hui - et pendant deux mois et
demi - d'un plan de communication on line, TV (sponsoring de nouvelles
émissions sur les chaînes câblées), annonces dans la presse spécialisée, mais
aussi via des mailings et du télémarketing. Orchestré par trois agences, Grey
Interactive, WCJ et Oswald, l'ensemble de la communication a nécessité un
investissement de 10 millions de francs.