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Même pas mal...

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Les chiffres du marketing direct américain attendus pour 2011Prévisions de la Direct Marketing Association (DMA) publiées début octobre 2011 - 116 milliards d'euros d'investissement, 2000 milliards de dollars de ventes générés, près de dix millions d'emplois direct et indirects... - pourraient donner des complexes aux professionnels français. Ce serait oublier que notre grand allié compte 311 millions d'habitants (cinq fois la population française) sur 9,6 milliards de km2 (plus de 15 fois la superficie métropolitaine). Somme toute, les résultats américains sont juste à la mesure de cet immense pays. Avec 13,6 milliards d'euros d'investissement en 2010, les tricolores n'ont finalement pas à rougir ; d'autant que, dans certains domaines, leurs homologues yankees, ceux-là même, qui, par le passé, leur montraient la voie du progrès se retrouvent également dans un cul de sac.

Certes, ils ont totalement accepté la dimension «sociale» et l'intègrent dans leurs programmes, ce que nous, Français, peinons encore à faire. Mais, les Américains ne savent pas, non plus, par quel bout prendre la chose. outre-Atlantique aussi, le retour sur investissement des réseaux et médias sociaux fait débat. Et, jusqu'à preuve du contraire, si les marketeurs US reconnaissent l'impact de ces nouveaux canaux sur le business, aucun n'est, à ce jour, en mesure de le quantifier en espèces sonnantes et trébuchantes.

Les Américains se targuent de pratiquer le marketing en temps réel. Mais leurs faits et gestes disent le contraire. Plus de la moitié des professionnels déclarent, par exemple, faire du «real time marketing» Etude réalisée pour la première fois cette année par la DMA auprès de 392 directeurs du marketing relationnel américains.. Et, dans le même temps, une part équivalente dit ne pas être en mesure d'ajuster ses dispositifs en moins d'une heure. Et, près de la moitié explique ne pas réagir en cas de mouvements sur les réseaux sociaux. La fin d'un mythe?

DOMINIQUE FEVRE

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