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Maximiles traverse la Manche

Le spécialiste de la fidélisation mutualisée sur Internet vient de racheter le britannique Ipoints. Un premier pas international qui ramène Maximiles au niveau de Webmiles.

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Dernier programme français de fidélisation multimarque en ligne, Maximiles vient de dépasser les frontières hexagonales en rachetant son homologue britannique Ipoints. Le montant de l'acquisition, réalisée entièrement en cash, n'a pas été communiqué mais Maximiles devrait encore compter sur une grande partie des 4 ME glanés en Bourse lors de son augmentation de capital. Une part grâce à laquelle l'entreprise annonce vouloir profiter « de futures opportunités, notamment en Allemagne, dernier des principaux marchés européens où nous ne sommes pas présents », commente Thomas Chatillon, directeur général de Maximiles. Or, il s'agit surtout du fief historique de Webmiles, filiale de Bertelsmann dont les activités hexagonales ont été rachetées par le Français en 2002. En attendant, Maximiles devra d'abord consolider cette fusion. Seul programme mutualisé sur Internet outre- Manche, Ipoints est une société rentable. Pour un chiffre d'affaires de 2,7 millions d'euros, l'entreprise devrait dégager sur son exercice 2006 (clos au 31 juin dernier) un bénéfice net de 0,4 million d'euros. Son programme compte quelque vingt sites marchands partenaires, 200 affiliés et plus d'un million de membres. Son modèle économique tend vers celui de Maximiles : vente de points aux partenaires et location de la base opt'in. En revanche, le programme français est d'une taille plus importante que sa nouvelle filiale anglaise, avec un chiffre d'affaires annuel de 7 millions d'euros, une marge nette proche des 20 % et 1,5 million d'inscrits. Grâce à Ipoints, Maximiles est désormais comparable à son concurrent allemand.

Samir Azzemou

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