Lionel Gangloff, P-dg de Sysqua
lacées au coeur du programme de la MEN (Mission pour l'Economie Numérique),
confiance et sécurité sur Internet deviennent un enjeu prioritaire pour
soutenir le développement de cette économie. Spécialiste de la qualité et de la
sécurité en ligne, la société Sysqua a mis au point un nouveau label articulé
autour du référentiel de critères définis par la MEN et, plus récemment,
réaffirmés par Nicole Fontaine, ministre déléguée à l'Industrie, dans le cadre
de son projet de loi. Le P-dg de Sysqua, Lionel Gangloff, fait le point sur les
spécificités de ce nouveau sceau, EliteSiteLabel, qu'il compte bien imposer
comme la marque de qualité des sites sur le marché français.
Pourquoi lancer un nouveau label internet alors que WebValue, Webcert et LabelSite, couvrent déjà le marché ?
L G : Parce que
ces labels sont désormais caducs. Le projet de loi Fontaine a défini un nouveau
référentiel de critères de qualité visant à instaurer la confiance en ligne.
Ces labels, qui sont nés en plein vide juridique, s'avèrent désormais
incomplets, car cantonnés au e-commerce. De plus, ces acteurs n'ont pas insisté
pour les promouvoir auprès du public et ces labels ne se sont donc pas répandus
comme le marché l'attendait. Or, les internautes ont plus que jamais besoin
d'être rassurés. Il était donc nécessaire d'élargir le champ de la
certification à d'autres critères, précisément ceux définis par le projet de
loi. Dans ce contexte, EliteSiteLabel se positionne comme une marque de
confiance et de qualité pour les services internet. Il bénéficie déjà de la
reconnaissance de la MEN et profitera aussi bien aux utilisateurs qu'aux
acteurs de l'Internet puisqu'il permettra aux sites d'asseoir leur notoriété et
de se démarquer par la qualité de leurs prestations.
Quel est le référentiel des critères certifiés par EliteSiteLabel ?
L G : Il
analyse 148 points de contrôle, qui vont de la déontologie des contenus à la
base de données en passant par l'accessibilité aux non-voyants, l'ergonomie, le
stockage et l'utilisation des données personnelles, l'archivage, les systèmes
de paiement, les cookies, les mesures de fréquentation du site, etc. Mais nous
poussons l'audit jusqu'à la vérification de l'intégrité des personnels affectés
aux sites, en contrôle continu pendant deux ans, période de validité de la
certification EliteSiteLabel. La dernière étape consiste à faire certifier
l'audit humain par un tiers de confiance qui, dans notre cas, est Aucert. Mais
nous travaillons aussi avec Diffusion Contrôle pour certifier la fréquentation
du site.
Doit-on s'attendre à une guerre des labels et, en conséquence, à une confusion pour l'internaute ?
L G : Au
contraire, cette marque de qualité va contribuer à clarifier le marché. D'abord
parce qu'il n'y a pas de multiplication des marques de qualité, ensuite, parce
que le rôle de ce label est précisément d'éduquer l'internaute à la qualité à
laquelle il peut prétendre. Les labels qui ne répondent pas à ces attentes sont
destinés à disparaître naturellement. D'ailleurs, la DGCCRF a déjà commencé à
donner la chasse aux faux labels. Enfin, nous allons assurer la promotion
d'EliteSiteLabel auprès des internautes. Nous venons tout juste de mettre en
place un site dédié à la qualité sur Internet qui va contribuer à la
vulgarisation d'EliteSiteLabel.