Les programmes de fidélisation paient parce que la fidélité rapporte
Selon une étude de Bain & Company et Mainspring, menée auprès de 2 000
acheteurs en ligne et publiée en septembre 2000, un programme de fidélisation
on line a de bonnes chances a priori d'être rentabilisé, dans la mesure où la
fidélisation est en soi et de facto rentable. La société d'études américaine
affirme en effet que les ré-acheteurs achètent à chaque fois davantage. Dans
le domaine de l'habillement par exemple, la consommation d'un client après
trois ans de fréquentation d'un site sera de 67 % plus importante que ce
qu'elle était dans les premiers mois. Un ratio qui passe à 75 % dans le cas
d'un client d'une épicerie en ligne. C'est après quatre achats que le client
d'un site d'habillement deviendra rentable, ce qui signifie que le site
marchand doit garder son client au moins un an pour constater un premier retour
sur investissement. Autre élément étayant la thèse de la rentabilité d'une
politique de fidélisation : le phénomène du bouche à oreille positif. Selon
l'étude de Bain & Company et Mainspring, un acquéreur de biens en ligne parlera
de son premier achat à trois personnes. Après 10 achats, il en référera à sept
personnes. Autrement dit, un bon programme, pour confirmer son potentiel de
rentabilité, devra au moins aussi jouer sur la rétention de clientèle.