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Les annonceurs français «socialement» en retard?

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Quoique certaines sociétés françaises se montrent créatives sur les réseaux sociaux, E-mail Brokers Source: Baromètre 3.0 d'E-mail Brokers, juin 2012, dans son Baromètre 3.0, constate que 95 % d'entre elles n'utilisent pas ce canal à destination de leurs clients. Ledit baromètre indique que leurs pages Facebook affichent, en moyenne, le maigre score de 1 02 amis, et que leurs comptes Twitter atteignent péniblement 33 followers. Faut-il s'alarmer de ces chiffres? Pas si sûr. D'abord, toute entreprise n'a pas vocation à communiquer sur des réseaux pas toujours adaptés à sa cible.

DOMINIQUE FEVRE, REDACTRICE EN CHEF

DOMINIQUE FEVRE, REDACTRICE EN CHEF

En outre, les annonceurs ne sont - pour l'instant - pas forcément les bienvenus sur le Web social. Selon une enquête TNS Sofres Etude réalisée auprès d'un échantillon représentatif de la population française constitué de 4 000 personnes interrogées en ligne entre mars et avril 2012 ., 48 % des internautes ne veulent en effet pas être dérangés sur des réseaux qu'ils considèrent d'abord comme des espaces de liberté et de partage avec leurs proches. Enfin, la communication sur le média social ne s'improvise pas L'entreprise doit apporter un «plus» aux membres du réseau sur lequel elle est présente, mais aussi jouer la transparence, au risque de se prendre un retour de bâton: n'oublions pas que 26 % des internautes se connectent sur les médias sociaux pour évoquer leur expérience négative. Par ailleurs, l'annonceur doit préciser ce qu'il compte faire des données personnelles des internautes, sachant que 45 % de ces derniers considèrent qu'ils ne retirent aucun avantage à communiquer ces informations. Bref, les marques ont encore un peu de chemin à parcourir pour être considérées comme des intervenants naturels et légitimes du Web social. Il sera alors temps de dresser des constats chiffrés...

DOMINIQUE FEVRE

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