Les Français aiment le courrier
On le croyait désuet, boudé par les consommateurs, mais le courrier est toujours présent dans les habitudes des Français. Tel est l'enseignement du premier baromètre de l'Observatoire du Club Courrier, l'association créée en 2007 à l'initiative de La Poste, qui regroupe des acteurs de la filière papier. Ainsi, 71% des personnes interrogées déclarent aimer recevoir du courrier et 69% trouveraient même inconcevable de ne plus en avoir. Plus des deux tiers des répondants jugent qu'il facilite la mémorisation des informations, ce qui le rend pertinent dans les stratégies de MD multicanal. La personnalisation est plébiscitée puisque 75% des sondés apprécient les courriers envoyés pour un événement personnel particulier et 74% déclarent avoir plus envie d'ouvrir un courrier qui mentionne leur nom et adresse. Par ailleurs, un éclairage particulier du baromètre sur le courrier publicitaire fait apparaître que 51% des sondés trouvent «utiles» les mailings des sociétés de VAD dont ils sont clients. Ils sont près de 9 sur 10 à les lire systématiquement. «Ces résultats montrent clairement que malgré l'essor des médias numériques, il n'y a pas eu de cannibalisation, bien au contraire, constate Franck Glaizal, président du Club Courrier. Les Français, y compris les internautes, sont attachés aux valeurs véhiculées par le courrier traditionnel comme la matérialité du support et son côté «amical«». Les utilisateurs d'Internet, plus exigeants, sont très sensibles au ciblage: pour 76% d'entre eux, il est important que le courrier soit nominatif (vs 69% chez les non-internautes).
Méthodologie
Etude réalisée par l'Ifop entre le 25 août et le 10 septembre 2008 auprès de 1 005 particuliers âgés de 18 ans et plus, interviewés par téléphone. La représentativité de l'échantillon est fondée sur la méthode des quotas.
Attitude des Français vis-à-vis du courrier publicitaire (reçus de sociétés dont ils sont clients)
Lecture: 8 à 9 Français sur 10
Circulation : 4 à 5 Français sur 10
Conservation : 2 à 3 Français sur 10
Reconsultation : 2 Français sur 10