Le multicanal sera pragmatique ou ne sera pas
w Vantée depuis trois ans comme “le” levier d'expression d'un marketing relationnel nouvelle génération, la maîtrise intégrée des différents canaux de contacts en est aujourd'hui à ses balbutiements. Pour être probante, elle doit se construire pas à pas, de manière empirique.
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Le multicanal plongerait les marques dans un bain d'ubiquité, leur
permettant d'aller capter la clientèle à tous les endroits où elle peut se
trouver. Mais la tâche est ardue. Si le multiéquipement gagne l'ensemble de la
population, le consommateur n'est pas toujours où on le croit. Sa propension à
éclater son rapport marchand et à changer ses pratiques relationnelles avec les
marques n'arrange rien. Un casse-tête : comment, à différents endroits, à
différents moments, par des canaux de communication différents, toucher une
clientèle hétérogène et mouvante de zappeurs ? « Dans les années 80, le
consommateur a pris le pouvoir. Aujourd'hui, il prend la main. C'est lui qui
décide du canal par lequel il souhaite être contacté à un instant T », affirme
Xavière Tallent, directrice générale de Wunderman Interactive. La culture
managériale française n'a rien facilité. Réticente à la sous-traitance et plus
réfractaire encore au recours à une externalisation monolithe, elle n'a jamais
encouragé le ralliement des entreprises à une vision unique du client. Les
bases se sont multipliées au gré des départements et business units, sans que
les uns ou les autres consentent à partager leur potentat pour constituer un
creuset central d'informations. « Il faut être objectif, on n'en est qu'aux
débuts, remarque Olivier Abel, directeur général de Proximity BDDO. Les bases
de données sont encore en phase de construction ou de qualification. Si l'on
excepte les secteurs de la Banque-Assurance, de la Téléphonie, de l'Automobile
et, d'une certaine manière, de la Distribution, le multicanal en est à ses
balbutiements. » Selon la Dg de Wunderman Interactive, il faudra attendre
trois à cinq ans avant d'assister à une banalisation du multicanal intégré. Pas
davantage : le consommateur n'attendra pas. Pour l'instant, l'éclatement des
messages et des actions prévaut sur les approches homogènes. « Hors le cas de
Ford, nous ne traitons pas de stratégies véritablement intégrées »,
affirme-t-elle.
L'intégration comme ciment structurel des organisations
Mais l'intégration ne supprime pas complètement les
risques de dilution des communications. Par la diversité des modes de contacts
susceptibles d'entrer en jeu, le multicanal n'est pas exempt d'un certain
potentiel d'altération de la lisibilité des messages. La multiplication des
occasions de contacts risque en effet de diluer la teneur et l'efficacité des
communications. L'obstacle le plus efficace à cette propension à la dispersion
reste la définition normée de procédures donnant au multicanal une dimension
structurelle pour l'organisation même de l'entreprise. Samsung Electronics
France vient de faire un pas majeur dans la démonstration de ce que représente,
structurellement, une gestion totalement intégrée du multicanal. La filiale
française a inauguré en 2004 un service client de pointe, géré par Vitalicom,
qui fait figure de laboratoire pour l'industriel coréen. « Nous avons misé sur
le digital office. C'est-à-dire le zéro papier absolu, même dans la gestion du
courrier. Le système nous permet un monitoring total de toute interaction,
quels que soient son origine, sa nature, sa destination et le mode de contact
utilisé », commente Pierre Barachin, directeur service après-vente, à
l'initiative de cette première mondiale chez Samsung. Développé sur un socle
SAP mondial, relié à la base de données clients européenne de l'entreprise, le
modèle repose sur un système en voix sur IP, permettant une gestion multisite
et multicanal, avec intégration de la voix, du chat, de l'e-mail, du SMS, de la
vidéo, avec également partage Web. L'intégration allant jusqu'à absorber les
systèmes d'information des vingt agences de maintenance indépendantes retenues
par Samsung comme partenaires sur le territoire français, et qui ont toutes
intégré la boucle XML déployée par l'industriel pour la gestion de son service
clients. Quant aux enseignes de distribution, elles devront désormais, dans
leur schéma de sous-traitance, signaler chaque création de fiche en appelant le
Numéro Indigo du service clients. « Chacun des 35 nouveaux produits que Samsung
lance par mois est immédiatement injecté dans le système », remarque Pierre
Barachin. Incidence éloquente d'une telle organisation : Samsung France, qui a
vendu 4,5 millions de pièces en 2003, dispose d'un SAV réduit à vingt
techniciens. Le système gère 20 000 contacts par mois. « 85 % des contacts se
font par téléphone, mais l'e-mail et le Web sont amenés à se développer très
rapidement », précise Jean-Léonard Polo, business manager chez Vitalicom.
Toutes les entreprises n'ont ni les moyens, ni l'audace d'intégrer en amont un
spectre très élargi de médias.
Vingt jours pour coupler deux solutions
Le Crédit du Nord a choisi de faire cohabiter deux
solutions, celle de Genesys en matière de téléphonie, celle d'Eptica en ce qui
concerne les courriers électroniques. « Il faut compter une vingtaine de jours
pour intégrer deux solutions technologiques hétérogènes. Mieux vaut y aller
progressivement. Intégrer d'un seul coup des fonctionnalités surdimensionnées
prend beaucoup de temps. Au final, cela coûte surtout beaucoup plus cher parce
que ça ne marche pas », signale Olivier Njamfa, président d'Eptica. Lorsqu'un
agent est au téléphone, le système doit comprendre qu'il ne peut recevoir
d'e-mail. L'intégration des deux outils tiendra compte dans son paramétrage des
exigences de l'entreprise en matière d'organisation du travail et d'objectifs
de productivité. Le conseiller clientèle peut-il être informé de la réception
d'e-mails alors qu'il assure un contact téléphonique avec un client ? Quels
indicateurs imposer quant au traitement prioritaire du téléphone par rapport à
l'e-mail ? Vers quel profil d'agent et dans quel ordre router l'appel ou
l'e-mail dès lors qu'un conseiller n'est pas immédiatement disponible ? « Le
multicanal, c'est du bon sens. Il faut l'aborder de manière séquencée »,
affirme Olivier Abel. Dans une entreprise dont le schéma marketing repose sur
plusieurs types de distribution, le multicanal devra adapter ses traductions
techniques et opératoires aux circuits commerciaux. France Loisirs, entreprise
plutôt pionnière en matière d'intégration des canaux de contacts, a ainsi
développé sa relation client dans une approche très pragmatique. « Notre
gestion du multicanal est structurellement liée à notre mode de distribution »,
affirme Anne Brandel, directrice développement de projets pour le service
clients. Les spécialistes s'accordent sur la nécessité d'adopter une démarche
empirique et pragmatique, en commençant par un premier canal, qui fera office
de colonne vertébrale dans l'intégration progressive d'un deuxième, puis d'un
troisième média. « Le multicanal en tant qu'approche théorique, ça ne veut pas
dire grand-chose, affirme Olivier Njamfa. Il s'agit essentiellement de
déclinaisons pratiques, au coup par coup, selon les besoins très spécifiques de
chaque entreprise. » Et selon les évolutions de ces mêmes besoins. Le
multicanal induit en effet une adaptabilité permanente des couches
technologiques aux organisations et aux indicateurs. La “file d'attente
universelle”, par laquelle l'entreprise gérerait, selon les indicateurs dictés
par l'intégration, les contacts par téléphone, par e-mail, par Web, par fax,
par SMS, demeure aujourd'hui un modèle didactique. Dans les faits,
l'intégration totale n'existe pas. « La file universelle est un phantasme
d'éditeurs destiné à faire rêver leurs clients », affirme Olivier Njamfa.
Montée en puissance des médias interactifs
Malgré les
freins de culture, de structure et d'organisation, le multicanal se développe
assez sûrement. « On estime à 3 000 le nombre d'opérations d'offres différées,
de jeux et de primes, menées chaque année en France. En 2002, 85 % des
remontées se sont faites via des supports print. En trois ans, les autres
médias ont donc réussi à occuper 15 % des retours », explique Raphaël Hodin,
directeur marketing de Kiosque Eco. Depuis 1996, cette filiale du groupe High
Co spécialisée dans les offres de remboursement, les jeux concours et les
primes, a monté 850 opérations. « La moitié d'entre elles ont actionné
plusieurs canaux de contacts. » A l'image d'un jeu mené pour le compte de The
Phone House, conjuguant SMS, Wap, Web et e-mail. Chez Proximity, les 20 plus
gros clients, qui représentent 65 % du business de l'agence, consomment tous du
multicanal, soit au moins deux médias intégrés. « Dans les applications
pratiques, les entreprises associent le plus fréquemment le téléphone et
l'e-mail », affirme Olivier Njamfa. Vecteur de collecte par excellence,
l'e-mailing s'avère un média approprié dans une perspective de constitution de
base de données. Son faible coût de traitement (0,80 euro, coût du
téléconseiller compris, contre 3 à 4 euros pour le contact téléphonique) lui
fait supporter d'importants volumes. Et, lorsque l'on sait que le coût de
retour d'un questionnaire de type mégabase s'élève à environ 6 euros en support
postal… A partir de 100 e-mails quotidiens - pour illustration, la Fnac en
reçoit chaque jour un millier -, il devient cependant nécessaire d'investir
dans un outil de gestion des contacts entrants. Un poste budgétaire
supplémentaire. Pour exemple, le coût d'une solution Eptica de gestion des
e-mails entrants s'élève à 45 000 euros pour cinq premiers utilisateurs (plus
600 euros par nouvel utilisateur). Sans automatisme, la gestion des courriers
électroniques se dilue dans une gestion aléatoire, voire totalement anarchique,
forcément préjudiciable à l'attente de la clientèle en matière de qualité de
service, entre autres dans le temps de réponse. La majorité des entreprises
optent pour une réponse sous 48 heures. Mais la question du temps de réponse ne
procède pas tant d'un standard universel et finalement assez artificiel que
d'une promesse initiale. Outre un nécessaire accusé de réception, la réponse
doit se faire dans le délai promis et signifier le respect de l'engagement qui
lie l'entreprise au client. Le coût dérisoire des vagues d'e-mails sortants a
immédiatement convaincu. Dans certains secteurs d'activité, comme l'accès
Internet, le courrier électronique occupe une place centrale dans les
communications vers les clients et les prospects. « Nous avons tous eu tendance
à abuser de l'e-mailing, constate Natacha Roger, directrice fidélisation de
Club-Internet. Il nous faut revenir à des communications plus traditionnelles,
en utilisant davantage le papier. » Aujourd'hui, Club-Internet limite sciemment
le volume de ses vagues de mailing : jamais plus de 30 000 envois. « Lorsque
l'on programme des opérations associant le papier, l'e-mail ou le SMS, c'est le
papier qui enregistre généralement les moins bons taux de remontées », nuance
Raphaël Hodin. Print et téléphone conservent néanmoins une facture
“officielle”, mieux appropriée dans certains contextes. Pour entrer en contact
avec des abonnés en résiliation, Club-Internet s'abstiendra d'utiliser
l'e-mail. A la conjugaison des canaux “classiques” de contacts (mailing,
téléphone et, plus récemment e-mailing), vient s'ajouter le SMS, encore
marginal en termes de volumes dans son utilisation commerciale, mais, de l'avis
de tous les observateurs, très prometteur. « Il n'est pas rare de voir des
opérations SMS enregistrer des taux de retour de l'ordre de 10 % », affirme
Raphaël Hodin. Si le média SMS excelle dès lors que l'on souhaite susciter une
réaction immédiate de la cible, notamment en création de trafic ou en
événementiel, il constitue également un vecteur de remontée et de qualification
des données. En jouant sur le marketing viral et les mécanismes de chaîne, les
annonceurs et leurs prestataires peuvent récupérer d'importantes quantités de
numéros. « Le SMS est efficace pour réveiller les morts. Mais il reste un média
très événementiel », affirme Natacha Roger. Si l'absence de bases crédibles en
téléphonie mobile sur le marché a freiné et continue d'invalider le
développement des opérations de marketing mobile, le travail mené par certains
fournisseurs de données, notamment par les deux grandes mégabases, devrait
ouvrir de réelles perspectives aux campagnes multicanal intégrant la dimension
mobilité. Sur le marché des données, le coût d'un numéro de téléphone mobile
équivaut à celui d'une adresse postale : de 0,15 à 0,30 euro selon la qualité
et la fraîcheur. Pour le routage, il faudra compter 0,12 euro à l'unité. Les
frais techniques fluctuant de 50 à 150 euros par opération. Le budget d'une
opération SMS “moyenne” avoisinera les 6 000-7 500 euros, frais techniques
inclus. Les contraintes techniques et visuelles des combinés de téléphonie
mobile rendent illusoire la mention systématique des données légales de
protection des consommateurs. Pour garantir le droit d'accès et de
rectification des données communiquées, Mobile et Permission met sur son site
web un espace à disposition des propriétaires des numéros de téléphone mobile
en circulation. « Les agences de communication sont souvent plus frileuses que
les annonceurs en matière de campagnes SMS. D'une part du fait de marges
faibles, d'autre part parce qu'elles maîtrisent mal cette technologie »,
soutient Raphaël Hodin.
Les agences condamnées à la réorganisation
L'intégration des différents canaux de
communication oblige les agences à diversifier les expertises tout en se
donnant les moyens de les faire converger vers un même objectif. Le spectre de
compétences des professionnels du marketing relationnel, qui se limitait il y a
encore quelques années à la sphère de la création, s'est de fait sensiblement
élargi. Les agences doivent s'engager dans des processus complexes, et répondre
aux besoins de leurs clients avec les ressources adaptées. C'est ce que
Proximity appelle la “value activation”. « Nous mettons systématiquement en
face du client une équipe de cinq à dix personnes autour du planner
stratégique, du data planner, du responsable commercial du budget, du directeur
de création, du superviseur multicanal pour l'allocation budgétaire… »,
explique Olivier Abel. Proximity BBDO défend la thèse de l'allocation de
moyens. Sachant d'une part que l'annonceur calibre un budget non extensible,
d'autre part que son prestataire dispose de la totalité des expertises
susceptibles d'animer une relation multimédia, celui-ci ne sera pas tenté de
privilégier tel ou tel canal. Ce qui garantit l'impartialité des choix initiaux
comme des réajustements au fil de l'évolution des campagnes et de la mesure de
leur efficacité. A son échelle, l'agence FullSIX a également opté pour une
transparence de la facturation. Un manager unique par client, une même
structure de coûts quels que soient les canaux, médias et supports requis.
Chaque lot est détaillé sur un schéma jours/homme. « Lorsque le marketing
direct et la promo ont fusionné, on a vu le premier étouffer la seconde. La
révolution, ce n'est pas forcément les grands groupes intégrés, affirme Xavière
Talent. En revanche, nos clients vont nous demander d'être “smart”. » Etre
smart dans le monde des agences, c'est accepter de travailler avec son pire
ennemi, son concurrent le plus direct ou le plus acharné. Après tout, Wunderman
et Ogilvy travaillent déjà sur des stratégies “communes”, pour Ford ou
Unilever. Pour les agences comme pour leurs clients, le multicanal constitue
donc une perspective imparable. Les entreprises qui n'ont pas encore investi
significativement dans les structures et les outils idoines devront rapidement
le faire. Mais, s'il nécessite de réels investissements, notamment dans des
infrastructures de convergence des données, le multicanal génère également, à
court terme, des économies d'échelle structurelles. La rationalisation de
l'exploitation des données clients, corollaire du multimédia, permet en effet
d'aller toujours plus loin dans la finesse du ciblage et, partant, de réduire
sensiblement, voire de diviser les volumes de messages. Dans la logique de
retour sur investissements à laquelle veulent adhérer les directions générales
et opérationnelles, cette dimension prend tout son poids.
La création, couche stratégique de l'intégration
MRM gère le budget Nespresso depuis cinq ans. De petit client, la marque est devenue l'une des références de poids du portefeuille de l'agence, qui gère aujourd'hui la gestion relationnelle de l'entreprise au niveau international. Une prestation stratégique qui se décline au niveau de son organisation jusque dans la phase de création. MRM a dédié à Nespresso un pool de création mutlicanal, travaillant à la fois le print, le Web (un portail et une vingtaine de sites), l'e-mailing, l'animation en points de vente, l'affichage, la pub télé (gérée par McCann, maison mère de MRM), jusqu'aux scripts des téléconseillers du call center, traduits en 15 langues et… aux objets dérivés en tirage limité. « Nespresso est distribué dans 38 pays. Il est indispensable de développer une image cohérente, tout en respectant les différences culturelles locales », insiste Bao Dosu, directeur de création. Témoin de la valeur stratégique de la création dans le dispositif multicanal : la reproduction on line de l'ensemble des mailings print, pour consultation à loisir. Aujourd'hui, le “Club Nespresso” compte dans le monde 1,2 million de membres. « Les seuls canaux que nous n'utilisons pas sont la radio et le SMS, qui pourraient nuire à l'image haut de gamme de la marque », souligne Laurence Lebourdais, conceptrice-rédactrice. L'intégration des canaux dès le stade de la création n'est pas l'apanage de MRM. Au sein de Proximity, les équipes créatives ont été les premières à s'inscrire dans la politique de décloisonnement guidée par la promotion du multicanal. « D'ici deux à trois ans, toutes les grandes agences auront intégré la totalité des canaux. La différence se fera par la création », affirme Olivier Rippe, directeur général de B2L Proximity.
Avis d'expert, “Gestion du multicanal” : complémentarité et synchronisation des différents canaux.
Comme c'est souvent le cas dans le marketing direct et la GRC, le développement d'une stratégie multicanal nécessite d'aborder l'ensemble de la “chaîne de la donnée”. Mais avant de goûter aux délices des phases opérationnelles, une réflexion préalable s'impose quant au rôle de chaque média : que ce soit lors de la collecte ou de la diffusion de contenus, chaque média doit être utilisé selon ses spécificités ergonomiques. Ainsi une campagne postale pourra être associée à un code-barres de réduction envoyé par SMS tandis que l'inverse sera, à l'évidence, moins efficace. De cette première étape dépendra la nature et le mode de collecte des “data” qui viendront compléter les coordonnées “de base”, mais aussi les contraintes juridiques auxquelles les marketeurs devront faire face. Lorsque ce corpus de données est collecté de façon désynchronisée, un “identifiant unique universel” permettra un regroupement pertinent, après des traitements et enrichissements spécifiques (RNVP, nettoyage des adresses e-mails, restructuration des numéros de téléphone). Une fois la base constituée, les outils de gestion de campagne devront permettre une combinatoire potentiellement illimitée : sélection multicritère et multicanal, gestion des permissions par canal de diffusion, dates d'envoi décalées, personnalisation spécifique par média… Autant dire que le choix de l'outil qui vous accompagnera est particulièrement impactant pour la suite des événements ! Si la phase de production proprement dite n'est plus désormais un enjeu technique pour les grands acteurs français, il faut néanmoins anticiper les délais inhérents à chaque canal et les contraintes liées à l'intégration des données de retour. Malgré tout, la mise en place de ce cercle devenu un “tout vertueux” ne s'improvise pas. Et les phases préparatoires ne sont pas uniquement techniques. Elles nécessitent aussi de nombreux tests, afin d'identifier les scénarios d'usages les plus efficaces auprès des consommateurs. Après tout, eux aussi découvrent les richesses du multicanal !