Le métier mute sans perdre ses fondamentaux
DOMINIQUE FEVRE, REDACTRICE EN CHEF
Le marketing relationnel réunit une communauté d'entreprises très diverses: brokers, agences, éditeurs de logiciels, imprimeurs, routeurs, centre d'appels, etc. Une multiplicité de professionnels qui, dans un contexte économique peu amène, a réussi en 2010 à capter 44% des investissements des annonceurs dans la communication, pour un montant de 13,6 milliards d'euros. Après une année 2009 plus que morose, le secteur a, l'an passé, retrouvé des couleurs, s'offrant même le luxe d'une croissance de 3,35 %, un taux plus élevé que l'ensemble du marché de la pub (+ 2,9%). Le métier ne cesse de se renouveler sans perdre de vue ses fondamentaux. Il a bien intégré la puissance d'Internet. Aujourd'hui, il prend en compte la force des réseaux sociaux et a bien conscience de l'incontournable mobilité connectée. Tous ces canaux donnent un coup de fouet à l'activité et, dans le même temps, le papier se tient encore très bien. C'est dans cet environnement, aussi marqué par les immenses avancées possibles pour perfectionner la qualité de la relation entre les marques et leurs clients et pour accroître la confiance entre l'entreprise et les consommateurs, que paraît ce premier hors-série. Data, et aujourd'hui Big Data, print sous toutes ses formes, téléphone, marketing on line et mobile, ce premier numéro a d'abord été conçu comme un support d'information sur le marché du marketing relationnel et sur ces prévisibles évolutions. Nous l'avons élaboré tel un outil d'aide à la décision qui ira dans le sens d'une juste alliance entre les marques et leurs fournisseurs pour répondre aux souhaits des consommateurs.
Bonne lecture!