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Le Registre du Deuil : pour éviter de parler aux défunts

Agréé par la Fédération des Conjoints Survivants, le Registre du Deuil est édité par TRG France, filiale de la société britannique TRG Groupe. Ce fichier est gratuit pour les familles en deuil. Seule sa consultation par les entreprises sera payante.

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L'idée peut sembler choquante. Mais, à bien y réfléchir, elle est intéressante et en tout cas elle répond à un besoin. Andrew Hamlett, directeur général de TRG France, vient d'annoncer le lancement du “Registre du Deuil”, le premier fichier actualisé des personnes décédées en France. Il répond à deux objectifs : éviter d'aggraver la douleur des proches du défunt qui reçoivent du courrier post mortem, et éviter aux entreprises l'indélicatesse et les gaspillages que représentent des documents importuns envoyés à mauvais escient. Lancé en 2000 en Angleterre sous le nom de “The Bereavement Register”, ce fichier est alimenté par un site web, www.leregistredudeuil.fr, où les familles peuvent inscrire leurs défunts, et également des formulaires mis à la disposition des familles dans des sites tels que pompes funèbres, hôpitaux, cimetières, mairies... Le Registre du Deuil, qui est agréé par la Fédération des Associations de Conjoints Survivants, est donc édité par TRG France, filiale de TRG Group, une société britannique spécialisée dans les produits de suppression de données. Le service est gratuit pour les familles en deuil et pour tous les organismes et entreprises qui les accompagnent dans ces moments difficiles. Ses recettes proviendront de la consultation de ce fichier par les entreprises françaises, qui souhaitent fidéliser leurs clients tout en respectant leurs clients présents et à venir. Il est conforme avec la réglementation de la Cnil. Reste que ce fichier est en cours de constitution et que, pour qu'il soit efficace, il faut qu'un maximum de personnes y adhère. Une fois constitué, il fera sans aucun doute partie de la panoplie indispensable des fichiers repoussoirs, au même titre que celui des déménagés.

Olivier Brusset

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