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Le GIE CB verrouille le paiement en ligne

Lancée en partenariat avec France Télécom, la carte de paiement virtuelle et dynamique du GIE Carte Bleue propose de régler définitivement les problèmes de sécurité des paiements en ligne. Une diffusion massive et rapide de la solution est attendue courant 2002.

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La Caisse d'Epargne et la Société Générale la proposent déjà à leurs clients. La Poste et le Crédit Lyonnais prévoient son lancement respectivement en juin et septembre 2002, et les Banques Populaires avant la fin de l'année. A terme, elle devrait être adoptée par les 220 membres du réseau GIE Carte Bleue. L'objectif étant de couvrir un maximum de cybermarchands et d'internautes en France pour donner tout son essor à l'Internet marchand. En effet, bien que les intentions d'achat en ligne aient remarquablement augmenté (90 % en 2002 versus 64 % en 2001), 95 % des internautes estiment que la sécurité des transactions reste le principal obstacle à la pratique de l'e-shopping. Une phobie que le GIE compte bien éradiquer avec son e-Carte Bleue. Arguments forts de cette solution : sécurité et simplicité d'utilisation pour les internautes, totale absence d'impact sur les systèmes de traitement des transactions pour les cybermarchands. L'e-Carte Bleue est en effet associée à son homologue physique, dont elle est le prolongement sur Internet : suite à une inscription auprès de sa banque, le porteur d'une Carte Bleue réelle pourra obtenir un numéro à usage unique, délivré en temps réel, en ligne, par sa propre banque. Ce qui lui évite de faire circuler ses identifiants réels sur Internet. Une fois abonné au service, l'internaute peut réaliser ses transactions à partir de tout PC, en France comme à l'étranger, en toute sécurité et en bénéficiant des mêmes conditions de gestion appliquées à sa carte traditionnelle (débit différé, plafond autorisé, assurances...). C'est en misant sur les établissements membres de son réseau que le GIE compte assurer à l'e-Carte un déploiement rapide à l'échelle nationale. Mais les banques qui adhèrent au service restent libres de le facturer à leurs clients. Ainsi, à la Société Générale - qui a déjà enregistré 1 700 demandes -, l'internaute s'acquitte d'un droit d'accès au service (6 euros), unique et définitif, auquel s'ajoute 0,50 euro prélevé sur chaque transaction. La Caisse d'Epargne, quant à elle, propose un abonnement forfaitaire fixé à 1 euro par mois, quel que soit le volume de transactions mensuelles. En revanche, aucune adaptation du système de paiement ne devrait peser sur les e-marchands. Autrement dit, le coût de la tranquillité est assumé par celui qui l'a tant sollicitée.

Nathalie Carmeni

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