LE SNCD ANIME LE SALON VAD E-COMMERCE 2009
A l'occasion du salon vale e-commerce, le SncD a installé un village à Lille pour réunir ses membres, transmettre son expertise à travers plusieurs conférences et remettre le cube 2009 de l'innovation dans les technologies de la relation client à Soft computing.
- Le village SNCD, construit au coeur du salon avec Cegedim et Uniservices Informatique, deux sociétés membres, a été un lieu de forte activité. Le syndicat y a lancé le nouveau Guide international du marketing direct multi- canal, avant de recevoir de nombreuses personnalités du MD pour le business lunch annuel. Autre temps fort du salon: La Poste, en partenariat avec le SNCD, a décerné le Cube 2009 de l'innovation dans les technologies de la relation client à Soft Computing, pour sa solution Adress Ready V3.
Keith Wardell, CEO Marketing1by1 Inc. et auteur de Marketing Out of Control.
Le SNCD et ses membres ont également travaillé sur le contenu du salon. La conférence de lancement du Guide international du marketing direct multicanal, durant laquelle ses coauteurs en ont présenté les nouveautés, a réuni un auditoire nombreux et passionné, tout comme les deux conférences plénières organisées autour de sujets d'actualité. La première, «Building Consistent Customer Collaboration Across Multiple Channels», a accueilli Keith Wardell (Marketing1by1 Inc., LLC, DMA) pour une présentation inédite du marketing de collaboration (lire l'interview ci-contre) avec Didier Farge, vice-président du SNCD et président de Conexance MD, Julien Vaast, directeur marketing et web de Becquet France et Jérôme Desreumaux, directeur de la relation client d'Auchan. La seconde était intitulée «Du ciblage comportemental à la publicité pertinente: comment maîtriser les risques dans l'intérêt des utilisateurs et des annonceurs?». Celle-ci a permis à Fabienne Granovsky, vice- présidente du SNCD, et Arnaud Caplier, administrateur du SNCD et cofondateur de Datvantage, d'ouvrir le débat sur les limites que les professionnels doivent s'imposer pour répondre à l'exigence de pertinence des messages de l'individu et au respect de sa vie privée, tout en maintenant une relation de confance entre annonceur et consommateur. Au programme également: un atelier pour améliorer la performance des e-mails, animé par Bruno Florence, président de la commission E-Marketing et Frédéric Testard, directeur de clientèle Epsilon International; et deux cycles d'initiation, l'un sur les bases de données et l'autre sur les stratégies multicanal, et l'animation de nombreuses master class. -
3 quESTIoNS à KEITh WARDELL, CEo MARKETINg1by1 INC. ET AuTEuR DE Marketing Out Of COntrOl
Qu'est-ce que le «marketing de collaboration»? Aujourd'hui le client a pris le contrôle du process marketing qui le mène à l'achat d'un produit et ce, en partie grâce à Internet et aux différents canaux de contact que proposent les marques. Si les consommateurs ont vraiment le pouvoir, cela ne veut pas dire que les marketeurs ne peuvent pas lutter. Selon moi, le meilleur moyen pour une marque de reprendre la main est de se fxer et d'atteindre des buts communs à ceux de ses clients. Voilà ce qu'est le marketing de collaboration.
Quelle est alors la démarche des entreprises?
Les entreprises doivent, à partir d'informations pertinentes sur leurs clients, se préparer à communiquer avec eux de manière instantanée. Cela veut dire mettre en place des campagnes proactives avec des contenus personnalisés et automatiques, prêts à être déployés à tout moment, à travers tous les canaux que le client peut sélectionner. Cela prendra la forme de contenus e-mail, de scripts téléphoniques, de contenus web, de mailings personnalisés... Les entreprises peuvent, pour cela, utiliser leurs outils habituels: le CRM, les librairies stockant l'utilisation de contenus marketing, les descriptions produits et éléments créatifs, les plateformes qui gèrent les interactions entre les données et les contenus, etc.
Quelle est la clé du succès?
La compréhension des clients. C'est elle qui mènera à l'interaction entre l'entreprise et ses clients. Il faut être capable de déterminer comment le client est rentré en contact avec l'entreprise, quelles sont les étapes impliquées dans le processus d'achat, comment il sélectionne les produits, quels sont les événements qui peuvent infuer sur la recommandation du produit ou service, comment impliquer le client dans le processus marketing ou de production. Cela revient à prédire le comportement d'achat en fonction des achats déjà effectués pour générer les offres appropriées. Plus les règles sont précises, meilleures seront les chances de proposer à un client un produit sur lequel il s'est renseigné sur Internet et dont on sait qu'il est acheteur dans la catégorie.