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Idées fausses

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Combien de morts annoncées qui, heureusement, n'auront pas eu lieu ? Le marketing en général et le marketing direct en particulier fourmillent d'exemples. Il y a quelques années, le téléphone ne devait-il pas reléguer le mailing aux oubliettes ? Ce même téléphone qui, plus récemment et dans le cadre des centres de services clients, devait être supplanté par l'e-mail entrant ou autres moyens numériques. L'e-mail, sortant cette fois-ci, devant définitivement condamner le papier. Quant au catalogue, toujours papier, certains le voyaient bien, lui aussi, irrémédiablement souffrir de la concurrence des sites marchands. Des sites de plus en plus interactifs et bourrés de technologies sans cesse plus attractives les unes que les autres et pas uniquement au niveau de leurs catalogues. A l'évidence, aucun des ces phénomènes attendus ou supposés ne s'est produit et ils peuvent désormais être rangés dans la case “idées fausses”. C'est d'ailleurs avec intérêt que l'on a vu, par exemple, de purs e-commerçants avoir recours au catalogue papier et même au point de vente physique. Bien sûr, les taux de croissance et l'évolution des parts d'investissements qui en résulte ne sont pas les mêmes entre les différents moyens de communication directe, comme en témoignent les résultats de la dernière étude de l'UFMD (voir p. 8). Avec, à noter, une prime au recours aux “grands médias”, de plus en plus utilisés pour véhiculer des médias réponses, adresse internet et numéro de téléphone court en tête. Une utilisation qui est l'une des manifestations de ce qui est loin d'être une idée fausse, mais bien la réalité d'aujourd'hui. A savoir que le marketing direct de ce début de siècle n'est pas placé sous le signe de la substitution, mais bien sous celui de la complémentarité. De plus en plus affirmée.

François Rouffiac Directeur de la Rédaction

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