Gecip dans le giron du groupe DDB
Depuis plusieurs années, le groupe DDB était à la recherche d'un
savoir-faire dans le domaine des technologies. Le fait que les dirigeants de
Rapp Collins et ceux de Gecip se connaissaient de longue date a accéléré les
choses. « Ils réunissent sur un même lieu trois métiers complémentaires : bases
de données, call center, logistique et fulfillment. C'est une véritable SSII
avec une culture marketing », explique Christophe Chenut, co-président de Rapp
Collins France et président de Rapp Collins Europe. Le holding du groupe DDB
prend une participation de 51 % dans Gecip, 49 % restant aux mains des managers
dont Xavier Flye Sainte- Marie, président-directeur général, qui vient de
l'univers informatique et Hubert Béjui, directeur général, qui a un parcours
chez l'annonceur et en agence. « Notre problématique était de pouvoir réaliser
nos prestations au niveau européen, une demande formulée par nos clients. Mais
nous ne pouvions le faire tout seul. Nous allons pouvoir bénéficier du réseau
européen du groupe DDB », commente Hubert Béjui. La société est connue à
travers ses activités de back-office du Club Total, de back-office de
l'opération les Purs Plans de Coca-Cola, de stimulation chez Renault et Diora
(radio en verlan), qui propose un produit radio sur mesure accessible sur
Internet et le téléphone mobile ... Gecip comprend une équipe de 80 personnes
(dont 35 informaticiens) et pèse 40 MF de marge brute. Au sein du groupe DDB,
Gecip, qui reste dans ses locaux situés dans le Val d'Oise, sera plus
particulièrement intégrée dans le pôle Rapp Collins, qui comprend l'agence Rapp
Collins, Logiquement (études consommateurs), Tribal DDB (agence web), Because
(consumer magazines) et Marketic (sotfware). Regroupant 350 personnes, ce pôle
a pour vocation de couvrir l'intégralité du marketing relationnel, quel que
soit le canal utilisé. Des collaborations avec d'autres pôles du groupe, tels
que Sales & Incentive sont également prévues. Avant de passer à l'étape
suivante : la présentation de Gecip au niveau international afin de créer des
ponts technologiques. « Au niveau de l'Europe continentale, on peut tout à fait
envisager de développer des entités Gecip dans les marchés matures », déclare
Christophe Chenut.