First Test réussi chez les coiffeurs !
C'est bien connu, chez le coiffeur, ces dames patientent souvent "avant de
passer au bac". Alors, pourquoi ne pas profiter de ces minutes de disponibilité
pour remplir un questionnaire au profit de First Test, une nouvelle base de
données qui a vu le jour chez les coiffeurs ? D'autant que le deal proposé par
Hervé Pointillart, son directeur général, est plutôt attirant. En échange des
dix minutes passées à remplir un questionnaire comportant près de 50 questions
sur leurs habitudes et projets de consommation, elles recevront un sac avec un
magazine et des échantillons. Cosmopolitan, Marie-Claire, Marie-France,
Parents, Top Famille, Avantages, figuraient dans les 300 000 premiers sacs
distribués dans 3 600 salons à l'automne dernier. Pour la partie échantillons,
avaient répondu présents Ariel, Canard WC, Rexona, Nivea, Vademecum, Nestlé
(céréales, eau, chocolat, sauces Maggi). Résultat de l'opération : 100 000
questionnaires retournés ! Forte de ce succès, la machine prendra son rythme de
croisière en remettant aux clientes de 20 000 salons de coiffure, quelque 550
000 nouveaux questionnaires et sacs, de février à mai 2002. « Sur un total
d'environ 50 000 boutiques dans l'Hexagone, nous visons une cible de 30 000
d'entre elles, soit des structures qui coiffent plus de 800 têtes par mois »,
précise Olivier Noël, directeur commercial. La formule aurait plusieurs
avantages pour les annonceurs. Le salon de coiffure, un lieu de détente, est
valorisant pour leur offre. La taille du sac conteneur offre la possibilité de
distribuer des échantillons de taille plus importante à des coûts plus faible
puisqu'il n'est pas nécessaire de fabriquer de vrais échantillons. Et,
contrairement aux grandes collectes traditionnelles de questionnaires réalisées
deux fois par an, la formule de First Test est plus souple car à tout moment,
questions ou échantillons supplémentaires peuvent être introduits. Pour First
Test, le coût de collecte des données est plus modeste compte tenu d'un taux de
remontées élevé (30 % contre de l'ordre de 5 % en enquête adressée ; de 1,5 à
2,5 % en non adressé). L'entreprise facture 0,15 euro l'adresse remontée à
partir de dix lignes de questionnaire. « Les taux de remontées des offres liées
aux échantillons semblent prometteurs. Outre le taux de retour élevé des
questionnaires, les débuts de courbes sur offres promotionnelles enregistrés
par nos annonceurs sont bons », confie Olivier Noël. Seule limite : l'absence
de ciblage.