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Fin de débat

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« Opt-in, opt-out ? Sans doute un faux débat, puisque tout le monde se rejoignait sur le fond. »

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Il était temps. Temps que se terminent les querelles qui agitaient le Landernau du marketing direct et qui parfois semblaient quelque peu stériles. Leur objet ? Le désormais fameux débat entre opt-out et opt-in, dans le cadre précis du e-mailing, et dans celui, plus large, de la protection du consommateur. Sans oublier le trouble jeté par les aller et retour des propositions successives émanant des instances européennes. Sans oublier non plus des définitions peu précises de l'une et l'autre technique et des degrés dans la pratique, ne faisant qu'augmenter le flou ambiant. Opt-out, mais "exigeant" pour les uns ; opt-in mais plutôt "confirmé", pour les autres. Références aux pratiques classiques de l'offre et de la demande, mais aussi aux pratiques usuelles du MD "papier", d'un côté. Aux principes du nouveau gourou américain Seth Godin, et à son célèbre "Permission Marketing", de l'autre. Quand il ne s'agit pas du "Respect Marketing" ou autre "Attention Marketing", tant l'imagination en matière de nouveaux (?) concepts et d'appellations n'a pas de limite. Pas évident de se faire une religion. D'autant plus que, finalement, sur le fond, tout le monde se rejoignait ! Pour défendre l'importance de la protection de la vie privée dans le cadre du e-marketing. Pour condamner le spamming et ses spammeurs. Et, bien sûr, pour ne pas tuer la poule aux oeufs d'or... Mais, s'il est on ne peut plus sain que les organismes professionnels militent ainsi pour la collecte loyale des données, la transparence, et que naissent codes de déontologie sérieux et vraies règles d'éthique, on ne peut s'empêcher de penser que, de toutes façons, des "sanctions" auraient vite mis fin au débat. Aussi bien du côté des entreprises qui disposent de tous les moyens pour analyser les retombées, quelle que soit leur nature, de leurs opérations. Que, du côté du consommateur lui-même, dont on connaît maintenant le réel pouvoir. Même s'il ne l'a pas encore totalement exercé.

 
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François Rouffiac

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