Etude. La presse magazine, une opportunité pour les annonceurs MD
Transformer un hebdomadaire en point de vente virtuel, c'est ce que propose Emap Media à ses annonceurs du MD.
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Editeur de nombreux magazines, dont deux de télévision (Télé Star, Télé
Poche) et un consacré aux seniors (Pleine Vie), Emap compte parmi ses
annonceurs différentes sociétés dont l'activité est le marketing direct. Emap
Media, la régie publicitaire du groupe anglais, a lancé, en partenariat avec
arvato business intelligence, une étude visant à mesurer l'efficacité de ce
type de presse magazine en tant que vecteur de communication MD. But du jeu :
réaliser une sorte de vade-mecum de l'utilisation de la presse magazine comme
support de vente en marketing direct.
Taux de circulation
Première constatation, la presse magazine est un bon support de
communication pour le marketing direct. Ses lecteurs déclarent à 80 % regarder
la publicité avec attention et ils sont 77 % à avoir déjà utilisé un bon de
réduction et 57 % à avoir déjà répondu à une offre spéciale, selon TNS
Sofres/APPM. En outre, on remarque que les titres de presse TV hebdomadaire
ainsi que les titres féminins et d'actualité sont les plus investis en termes
de communication directe. On constate que beaucoup d'annonceurs de marketing
direct privilégient les magazines à large diffusion. Ils considèrent que chaque
exemplaire est un support pour leurs coupons-réponses. « Mais, constate Nicolas
Cour, directeur marketing d'Emap Media, ils visent plus la diffusion que
l'audience. Ils prennent en compte le nombre d'exemplaires vendus, plutôt que
la circulation du journal, c'est-à-dire le nombre de personnes qui le lisent.
Nous pensons que l'on peut faire mieux et même considérer un journal comme un
point de vente. » De fait, la presse TV présente le taux de circulation le plus
faible. Cependant, ses titres offrent un taux de reprise en main très élevé, le
lecteur lisant le magazine sur toute sa période de vie, soit douze jours pour
les hebdos.
Point de vente
L'étude a permis de
dégager trois stratégies d'insertion marketing direct différentes en termes de
pression et de répartition des moyens. Pour l'annonceur occasionnel, le plan de
communication s'étale sur l'année, avec des temps forts et des périodes plus
creuses, répondant à une saisonnalité. Le plan médias est divisé par vagues,
augmentant la pression sur des titres en période de très forte consommation.
L'annonceur régulier répartit son plan médias sur toute l'année, de manière
plus ou moins constante selon les titres. Cet annonceur - une société de
crédit, un opérateur télécom ou un FAI - n'utilise un titre qu'une seule fois
par mois mais investit de manière récurrente dans les mêmes titres. Cette
stratégie lui permet de couvrir 91 % de l'ensemble des Français. Enfin,
l'annonceur assidu est un VADiste pur et dur. Il est présent pratiquement
toutes les semaines dans de nombreux titres, majoritairement dans la presse
télévision. Il atteint jusqu'à 95 % de couverture avec un niveau de répétition
très élevé, plus de 30 contacts en moyenne par foyer. Il cible les titres en
fonction de sa politique produit, faisant varier les annonces au sein d'un même
titre en termes de visuel comme d'offre. Pour mesurer l'efficacité des
campagnes MD, l'étude suggère de prévoir des moyens de tracking, sous la forme
de codes spécifiques sur les coupons permettant de distinguer les titres, afin
de comparer les retours en fonction des supports utilisés. Cette étude va être
présentée par les forces commerciales d'Emap Media. Elle est disponible sous la
forme d'extraits sur le site www.emapmedia.com.