Encart-net : pour faire vivre les marques sur le Net
Répondre aux problématiques de la présence des marques sur Internet : l'objectif de la société E-win qui entend, avec son produit clés en main, reproduire de manière ludique l'encart presse sur le Net.
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Anciens responsables marketing de gammes ou de produits pour la plupart,
les quatre fondateurs d'E-win ont eu l'idée, il y a un peu plus d'un an, de
développer un produit spécifique destiné à "faire vivre les marques sur
Internet". « Aujourd'hui, les annonceurs cherchent à différencier leurs actions
marketing, avec des campagnes qui permettent en outre la mesure du retour sur
investissement, estiment Emmanuel Deroude, directeur général, et Constantin
Pellissier, directeur de la stratégie d'E-win. Ils cherchent aussi des idées
pour construire des bases de données marketing et ne veulent pas perdre trop de
temps avec différents prestataires. » D'où la mise au point d'un dispositif
clés en main, constitué d'un plan de médiatisation et d'un mini-site. Baptisé
"encart-net", il est opérationnel depuis fin mai dernier, après avoir été testé
sur plus d'une vingtaine de campagnes. Reproduction, comme son l'indique, de
l'encart presse sur le Net, encart-net est basé sur un software développé par
E-win permettant de customizer la communication de l'annonceur à l'intérieur
d'un format standard ; la société entendant développer le concept de "web
industrialisé", accessible aux non-techniciens. L'aspect ludique étant une
valeur sûre d'Internet, le mini-site va en fait habiller un jeu marketé,
"brandé" à la marque du client. « Le jeu permet d'accélérer l'audience,
considèrent les fondateurs d'E-win. A condition, dès la home page, de donner
l'impression de délivrer de la valeur. » Contenant une bonne vingtaine de
pages en HTML et Flash, l'encart-net apparaît sous forme de pop-up, en
surimpression sur le site support, mais un pop-up volontairement non intrusif,
l'internaute devant cliquer sur un bandeau pour le faire apparaître. Au-delà du
jeu lui-même, le site peut contenir des informations sur la marque ou le
produit, un film vidéo, un espace de dialogue..., permet l'envoi
d'échantillons, le couponning électronique, dispose également d'un module de
e-commerce, etc. « Avec ce produit, à la fois support de communication et
outil de marketing direct, nous faisons l'amorçage d'une communication
one-to-one, considère Emmanuel Deroude. L'encart-net étant également modulable
afin de devenir un outil de fidélisation. » La base de données des répondants,
qui appartient au client, peut ainsi permettre des encarts-net ciblés par
segment ou la déclinaison d'une série d'encarts selon un processus itératif.
Hébergé sur les serveurs d'E-win, l'encart-net peut être mis en ligne en une
semaine ; la société disposant d'une force de frappe créative délocalisée en
Asie, avec une dizaine de graphistes, spécialistes Flash... Ayant opté pour le
principe du clés en main, E-win se rémunère de deux façons : une partie fixe de
12 000 €, comprenant le marketing opérationnel, la création et le développement
du mini-site, la constitution de la BDD, le juridique, les analyses
statistique... et une partie variable fonction, par exemple, de la bande
passante, de la gestion des livraisons, des remboursements, des réponses aux
mails... L'ensemble de ce processus, validé d'ailleurs par la Cnil, permet
d'obtenir ce que les fondateurs d'E-win appellent des "CCQR", pour contacts
ciblés qualifiés recontactables. « Sur l'ensemble de nos campagnes tests, 30 %
des visiteurs uniques ont été convertis en CCQR, annonce Constantin Pellissier.
C'est-à-dire qu'ils ont laissé leurs coordonnées complètes et sont d'accord
pour être recontactés. » Suite aux tests, plusieurs campagnes ont déjà été
menées avec l'outil optimisé, par exemple, en août-septembre pour Vizzavi (une
campagne pour laquelle les internautes sont revenus en moyenne 26 fois pour
jouer et ont envoyé quelque 1 000 e-mails, gérés par E-win) ou encore, en
juin-juillet, pour le lancement de la Nouvelle Mini.