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Effervescence

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C'est sans doute l'un des mots qui qualifient le mieux aujourd'hui l'activité qui règne sur le marché du “marketing direct”, au sens large. Il suffit, déjà, de regarder ce qui se passe au niveau des agences. Des agences qui ont d'ailleurs, pour beaucoup, abandonné les termes de MD, d'opérationnel ou autre relationnel, pour utiliser celui de “marketing services”, plus fédérateur sans doute, ou plus mode peut-être. D'un côté des changements d'organisations, de structures, de périmètres, et de l'autre, la création, depuis quelques mois, de nouvelles entités, plus petites, plus souples et plus “indépendantes”, dans tous les sens du terme. Mais ces mouvements ne doivent pas occulter le grand chantier du moment : celui du rétablissement de relations saines et normalisées entre agences et annonceurs. Un phénomène qui touche l'ensemble des agences de communication. Et auquel, on le sait, se sont attaquées les organisations professionnelles représentatives des deux parties. Dont on attend d'ailleurs, impatiemment, les aboutissements concrets de leur réflexion. Il suffit, aussi, de regarder la recomposition du paysage en matière de bases de données, comportementales notamment, qui semble loin d'être terminée et risque, à terme, de modifier sensiblement les pratiques. Ou encore de voir ce qui passe dans le domaine des fournisseurs de solutions, matérielles ou logicielles, sur lequel on assiste, outre aux rapprochements désormais monnaie courante, à un mélange des genres de plus en plus prononcé. Et au développement de multicompétences qui, elles aussi, vont changer la donne. Ajoutons à cela, entre autres, un marché des centres d'appels outsourcés toujours en consolidation, l'affirmation du “e” comme un élément de plus en plus incontournable, encore et toujours des avancées technologiques… et l'on verra que c'est bien l'ensemble du marché qui n'en finit pas de se reconstruire.

François Rouffiac

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