Différences ?
Business to Consumer, d'un côté. Business to Business, de l'autre… Même si
l'on ne pouvait parler d'opposition réelle, pendant fort longtemps, les deux
univers ont été clairement séparés. Outre des différences évidentes au niveau
des cibles, de leur taille, de leurs caractéristiques…, les approches marketing
et communication empruntaient des chemins bien distincts. Sans oublier, une
dimension “image”, qui attribuait des lettres de noblesse à l'un et un
caractère moins valorisant à l'autre. Mais les temps ont changé. Bien sûr, les
différences de base subsistent, même si elles ont tendance à s'atténuer en
raison du recoupement des cibles sur certains marchés. Bien sûr, le paramètre
“humain”, lié à la force de vente, reste un élément distinctif. Tout comme il
existe des offres, en matière de données et de fichiers par exemple, qui
restent et resteront logiquement spécialisées. Cependant, en termes de
démarches, les frontières se font de moins en moins étanches. En particulier
dans le domaine de la fidélisation. Un domaine où l'on voit également l'essor
du concept de B to B to C. Et le développement des technologies numériques,
notamment celles relatives à l'e-mailing, ne devrait que concourir à ce
rapprochement. Même si les avancées au niveau du multicanal semblent moins
rapides en B to B qu'en B to C, la combinaison de plusieurs canaux paraît
inéluctable, qu'il s'agisse de vente ou de communication. Quant à la création,
il suffit de regarder les pages que nous consacrons à quelques campagnes dans
ce numéro spécial, pour voir que les anciens complexes, quand ils existaient,
n'ont vraiment plus lieu d'être.