Dataflux fait un premier pas en France
L'expert américain en qualité de la donnée annonce un partenariat avec l'intégrateur lyonnais Solveo. Le but étant d'acquérir une base clients avant de développer une filiale propre.
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« La France est un vivier très prometteur. » L'entrée en matière de Tony
Fisher, CEO de Dataflux (filiale de l'éditeur en data mining SAS), explique
pourquoi l'entreprise américaine souhaite s'investir dans l'Hexagone et apporte
quelques éléments de réponse quant à la stratégie adoptée. Concepteur de Data
Quality Integration Platform (solution dédiée à la qualité des données des
systèmes d'information), Dataflux est présent en Europe depuis 2003 via un
bureau britannique. En 2005, un prestataire lyonnais, Solveo, a choisi
d'intégrer son produit aux projets décisionnels français dont il a la charge.
Mais la clientèle n'est pas très étendue. D'où la signature d'un nouveau
partenariat avec Solveo, qui se voit chargé de la vulgarisation en local des
outils de gestion de la qualité des données. Puis, une fois qu'un parc clients
sera constitué, l'Américain s'engagera plus fermement. Deux options seront
alors possibles : « Soit une filiale est entièrement créée et placée sous
l'égide de la direction européenne, soit nous renforçons notre alliance avec
Solveo », confie le patron de l'éditeur. Le succès de cette implantation est
quasiment assuré. Créé en 1996 et racheté par SAS en 2000, Dataflux était alors
trop en avance. Aujourd'hui, la situation est différente : « Depuis trois ans,
nous observons une transition dans les mentalités, des deux côtés de
l'Atlantique », commente Tony Fisher. Pour preuve : le chiffre d'affaires
mondial de l'entreprise a doublé entre 2003 et 2004, puis entre 2004 et 2005.
Le marché européen, quant à lui, rattrape son retard avec une croissance à
trois chiffres sur 2006.