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DMA 2005 : quoi de neuf de l'autre côté de l'Atlantique ?

Du 15 au 19 octobre 2005 s'est tenue à Atlanta (Georgie, Etats-Unis) la rencontre annuelle de la DMA (Direct Marketing Association). Soft Computing en revient avec son “carnet de voyages” et rapporte les propos de Charles Prescott, vice-président de la DMA.

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Avec plus de 530 exposants et plusieurs milliers de visiteurs, la DMA s'impose comme “Le” rendez-vous incontournable du marketing direct, et plus largement, du marketing relationnel, comme en témoigne la diversité des acteurs présents cette année. Des acteurs “classiques” du MD, comme les agences de communication, les list brokers, les sociétés spécialisées en logistique MD… Mais aussi des activités plus “récentes” (services et agences internet, logiciels de marketing interactif, impression et fulfillment numériques…), rassemblées au sein du nouveau “Pavillon Interactif”. Une grande place accordée, donc, aux nouvelles technologies, qui « après avoir longtemps été traitées à part, sont aujourd'hui intégrées comme un média parmi les autres? », estime Charles Prescott, vice-président de la DMA.

Toutes les entreprises sont concernées

Autre évolution, selon Charles Prescott : « Le MD n'est plus considéré comme un secteur à part entière. C'est un moyen comme un autre de faire du business. D'ailleurs, toutes les entreprises aujourd'hui sont concernées. » C'est dire les perspectives d'avenir de la DMA, pour qui le « défi actuel consiste à identifier et convaincre de nouveaux exposants », dans des secteurs comme le caritatif ou l'associatif, par exemple. De nouveaux exposants mais aussi de nouveaux visiteurs, notamment les PME/PMI, qui trouvent aujourd'hui sur la DMA des réponses à leurs problématiques… et leurs budgets. Par exemple, des offres logicielles à des prix beaucoup plus abordables ou qui sont commercialisées selon des modèles nouveaux, plus adaptés (Alterian, DSI, Vtrenz Marketing…). La DMA, c'est donc un lieu de rencontre et d'échange privilégié pour tous les acteurs du marché national. Mais c'est aussi l'occasion pour de nombreux professionnels européens de se retrouver dans un cadre informel, plus détendu, propice à la détection de nouvelles opportunités ou à la conclusion d'affaires en cours. « Cette année, la DMA nous a encore permis de nous rapprocher de partenaires étrangers et d'échanger, de nouveau, avec des acteurs français ayant des activités à l'international et désireux d'identifier de nouvelles idées, compétences et savoir-faire », constate Gérard Clerquin, directeur de l'activité Marketing Factory chez Soft Computing.

Crise de confiance des consommateurs

Enfin, la DMA, c'est l'occasion de faire un état de l'art sur le métier, que ce soit en découvrant les offres des exposants, en assistant aux conseils des comités composant l'association ou en participant aux quelque 150 conférences proposées. Selon Charles Prescott, le sujet phare cette année est “la crise de confiance des consommateurs”, conséquence de l'utilisation abusive des données clients, amplifiée par le phénomène du multicanal. « Les entreprises se rendent compte qu'elles doivent employer leurs bases de données de façon transparente afin de ne pas perdre la fidélité de leurs clients. » De quoi alimenter les futurs travaux de la DMA et préparer sa prochaine manifestation, qui se déroulera à San Francisco du 14 au 18 octobre 2006. Quand on sait que les Rendez-vous de la VAD et du MD se dérouleront à Lille du 17 au 19 octobre 2006, on peut trouver dommage que les deux manifestations ne soient pas mieux programmées. Sur ce point, Charles Prescott tient à rassurer ses amis européens : « L'agenda 2006 est le résultat d'un malencontreux malentendu. Pour l'avenir, la priorité pour la DMA sera de trouver des dates qui concordent avec la VAD. » Rendez-vous l'année prochaine à San Francisco !

Florence Vlaminck (Manager au sein de la BU conseil chez Soft Computing)

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