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D interactive : toujours plus de croissance

Pour D interactive, l'année 2000 a été celle d'un résultat d'exploitation en progression, d'une amélioration des marges et de la rentabilité. Au programme pour 2001 : poursuite de la croissance interne et externe, notamment à l'international.

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«Nous avons respecté nos engagements car nous avons tenu les objectifs annoncés il y a un an, qui étaient pourtant ambitieux », a déclaré Sylvain Forestier, coprésident de D interactive, et par ailleurs président de Croissance Plus (association qui regroupe des entreprises de croissance), devant un parterre d'analystes financiers. En effet, D interactive est coté au Nouveau Marché de la Bourse de Paris depuis le 20 janvier 1999 et a fait son entrée dans l'indice IT CAC 120 dès sa création. Présent sur l'ensemble des métiers du CRM, le groupe occupe notamment une place significative dans le domaine des call centers, avec 240 millions de francs de chiffre d'affaires en 2001 en France sur cette activité, ce qui le situerait en troisième position derrière Teleperformance (2 800 positions) et Atos (1 500 positions). 80 % de l'activité téléphonique du groupe est réalisé dans le contact center et 20 % en télémarketing. Il est présent également dans le secteur de la Business Intelligence (data management et data mining) et dans le consulting. Parmi les clients du groupe figurent des grands comptes à dimension européenne, tels que Renault, Air France, Chanel, Siemens, Barclaycard, Business Objects... Le groupe compte par ailleurs poursuivre son internationalisation.

Sylvain Forestier (D Interactive)

: " Maintenir une croissance supérieure à 70% d'ici à 2003 ".



Après des acquisitions en Espagne et en Suède (le centre de contacts Satisfactory), la prochaine cible visée pour 2002 est l'Allemagne. Tout en pérennisant sa croissance interne, D interactive souhaite poursuivre activement sa croissance externe. Elle sera privilégiée dans les domaines du contact center et de la Business Intelligence. « L'objectif est de maintenir une croissance supérieure à 70 % d'ici à 2003, avec une croissance organique supérieure à 30 % », déclare Sylvain Forestier.

Objectif 2001 : 65 % de croissance


Quant aux chiffres proprement dits, le chiffre d'affaires a atteint 66,6 millions d'euros en 2000 (pour une prévision de 65 millions d'euros) et le résultat d'exploitation, 1,3 million d'euros. La marge d'exploitation a, pour sa part, connu une progression de 1,9 %. 2000 a été l'année d'une forte progression des fonds propres correspondant aux deux augmentations de capital ; l'endettement financier représentant 7 %. Alors qu'en 1999, le groupe n'était présent que dans l'Hexagone, 17 % du chiffre d'affaires a été réalisé à l'international en 2000 et cette part devrait atteindre les 32 % en 2001. Autre changement dans la structure du groupe : la progression de part de l'activité technologique, qui représentait 65 % du chiffre d'affaires en 2000 (35 % pour la partie communication), contre 32 % en 1999. « Pour atteindre ces chiffres, nous avons dû procéder à une forte maturation du groupe, avec la mise en place notamment d'un système de reporting européen (opérationnel et financier) », indique Jean-François Laniece, coprésident de D interactive. En 2000, le groupe a compté 800 collaborateurs (dont 400 téléopérateurs) ; ils étaient 400 en 1999. Pour 2001, les perspectives restent ambitieuses, avec un objectif de chiffre d'affaires de 110 millions d'euros, soit une croissance de 65 %, avec un ratio d'EBIT (bénéfice avant impôt et charges)/chiffre d'affaires compris entre 4 et 6 %.

L'agence reprend la parole


Il y a eu Groupe D !, suivi de D Communication et D Technologie, puis le passage à D interactive divisé en quatre entités (Web Agency, Contact Center, Business Intelligence, agence). Si ces dernières années, le groupe a affirmé des valeurs technologiques très fortes, aujourd'hui, la partie agence souhaite reprendre la parole pour réaffirmer son positionnement sur le marché. « L'agence a toujours continué de progresser et de croître, et annonce aujourd'hui 70 MF de marge brute pour 70 personnes », affirment François Joret, directeur général-adjoint, directeur de création, et Michel Salinier, directeur général-adjoint, en charge du commercial et du développement. L'agence possède un portefeuille concentré de clients, moins d'une trentaine (PMU, Heineken, Unisabi, Kimberly-Clark, Nivea, World On Line, Henkel...), qui ont pour spécificité d'être fidèles : ils restent en moyenne 6 ans à l'agence ! La première manifestation du travail mené par l'agence pour redéfinir la valeur ajoutée de son métier est son changement de nom. « Nous revenons au nom de D Communication, c'est-à-dire que nous retournons à un nom qui sonne plus comme un nom d'agence », indiquent les deux directeurs généraux-adjoints. Deuxième manifestation : la création d'une nouvelle signature, "créateur de liens", qui veut signifier que la mission de D Communication est de créer une complicité relationnelle entre une marque et des individus. L'agence détourne d'ailleurs à son profit le sigle CRM, qui devient Complicité Relationnelle Marque-Individu. « Dans notre approche, nous récréons des groupes de population homogènes par rapport à leur attachement à la marque, ce qui constitue une révolution dans notre métier », estiment François Joret et Michel Salinier. Enfin, l'agence a conçu une plaquette de présentation, qui évite les discours, mais montre des extraits de campagne par client.

Sophie Mensior

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