D interactive Communication : le credo innovation
Sous l'impulsion de son nouveau directeur général, Jean-Luc Bernard, D interactive Communication affiche des ambitions renouvelées. Avec de nouvelles façons de travailler.
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Si, ces derniers mois, l'activité "agence" de D interactive a été quelque
peu occultée par l'actualité en matière de centres d'appels et de business
intelligence, elle n'en reste pas moins stratégique dans le cadre du
développement du groupe. L'arrivée il y a quelques mois de Jean-Luc Bernard,
ancien publicitaire et annonceur (Connexion), en tant que nouveau directeur
général de D interactive Communication, témoigne d'une volonté de remettre le
conseil marketing et la communication sur le devant de la scène. « Notre
ambition, explique ce dernier, est double. D'une part, rester en conformité
avec la culture de l'entreprise, c'est-à-dire être toujours innovant, avoir une
longueur d'avance. Pour cela, nous travaillons sur une méthode de planning
relationnel. D'autre part, dans un environnement où le savoir-faire en matière
de fidélisation s'est quand même largement banalisé, nous entendons nous
différencier par le biais de la création. Ce qui passe par un renforcement au
niveau des talents et aussi une autre façon de travailler. C'est dans ce cadre
qu'a d'ailleurs été créé un planning stratégique, confié à Marc Lalande, un
ancien d'Eccla et de ThompsonConnect. » « A un moment où le marché est à la
recherche d'un nouveau souffle, commente Sylvain Forestier, co-président de D
interactive, il est important d'avoir une exigence renouvelée pour répondre aux
attentes des entreprises. Car d'un côté, on trouve celles qui font du marketing
direct depuis longtemps et qui se posent des questions sur la prochaine étape
et, de l'autre, de nouveaux entrants qui ont du mal à trouver des solutions
pertinentes. Notre volonté est d'inventer cette "prochaine étape" du marketing
direct. » C'est à cette fin que D interactive Communication a mis en place un
système de "remise en cause" interne, annuel, sur ses budgets, basé sur un
vaste benchmark et des réflexions marketing prospectives. « Nous travaillons
comme si il n'existait plus de contraintes à court terme, explique Jean-Luc
Bernard. Uniquement sur du moyen et long terme. Ce qui permet de générer
beaucoup plus facilement des idées afin de créer des avantages concurrentiels.
»