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Commerce B to B on line : + 330 % en 2000

Benchmark Group a estimé le marché du commerce B to B on line en France à 4,7 milliards de francs pour l'année 2000. En croissance de 330 % par rapport à 1999.

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Les 4,7 milliards de francs déterminés par le Benchmark Group dans son étude "Le commerce B to B sur Internet en France"* correspondent au montant des commandes réalisées, depuis Internet, par les entreprises auprès des boutiques et des places de marché. Sont exclus du périmètre les plates-formes fermées, c'est-à-dire les extranet privés mis en place par un vendeur et limités à une communauté déterminée d'acheteurs. C'est le secteur de l'informatique, avec près de 75 % du marché, qui arrive très nettement en tête des domaines commerçant en B to B sur Internet. A l'image de ce qui se passe sur le marché américain. « Ce phénomène est la conséquence d'une arrivée précoce sur le marché d'un bon nombre de distributeurs mais également de l'implication croissante de grands acteurs, parmi lesquels Dell fait figure de pionnier », explique le Benchmark Group. Qui estime que ce secteur devrait continuer à croître, mais voir son poids relatif diminuer au profit des autres secteurs, là encore à l'image des Etats-Unis. La forte croissance enregistrée en 2000 est, par ailleurs, la conséquence de la multiplication des places de marché "transactionnelles", reposant sur un environnement technique intégré, autorisant la commande en ligne et, pour certaines, la facturation et le paiement également en ligne. Le Benchmark Group estime que ces places ont généré 16 % du marché B to B en 2000. Si les perspectives du e-commerce B to B sont séduisantes, l'étude met cependant en avant l'existence de carences significatives, préjudiciables à la séduction des entreprises, et en particulier des grands comptes. Seuls 23 % des marchands, par exemple, renseignent quant à la disponibilité des produits sur leur site et 37 % proposent le paiement différé. Par ailleurs, 40 % des vendeurs n'ont pas investi en promotion en 2000. Ce manque de visibilité des sites étant clairement un obstacle au développement du marché. * Etude réalisée sur la base d'entretiens approfondis avec 50 marchands et places de marché.

François Rouffiac

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