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Clientela : small is beautiful

Aux côtés des grands outsourcers cohabitent de plus petites structures, qui ont choisi de se spécialiser sur des niches. Telle Clientela implantée à Angers.

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Les centres d'appels peuvent se délocaliser… en province. Pour preuve, la société Clientela, basée à Angers. Son fondateur, Marc de Boislaville - qui fut successivement directeur de la diffusion au groupe Liaisons, D-ga des abonnements et grands comptes chez Excelsior Publications, directeur des abonnements et grands comptes au Figaro, avant de réaliser une mission chez Oktos dans le data mining -, voulait monter un projet autour de la relation client et du marketing téléphonique. Outre le fait qu'il est originaire de la région, celui-ci ne voulait surtout pas produire à Paris. « En province, le marché de l'emploi est à la fois plus tendu et plus détendu », explique-t-il. Clientela a trois secteurs de prédilection. Tout d'abord la presse, qui représente 65 % de son activité. « Nous accompagnons les éditeurs en leur proposant de tester pas mal de choses », indique le fondateur et co-gérant. Editeurs de presse quotidienne nationale, régionale, magazine ou presse professionnelle font partie de son portefeuille de clients. Autre pôle : le secteur “agri-agro”. Clientela effectue pour les fournisseurs de ce secteur de la collecte de données auprès de panels d'agriculteurs, et intervient pour la presse agricole de façon mutualisée. Troisième pôle : les PME/PMI, pour lesquelles la société effectue de la détection de projets et de la prise de rendez-vous pour les forces de vente. « Nous sommes des accompagnateurs du développement commercial de nos clients », commente Marc de Boislaville. Pour la plupart d'entre eux, Clientela propose d'adosser les rémunérations aux résultats, dès lors que les schémas de test ont été validés. Doté d'un plateau de 35 positions, extensible à 50 (équipement : PABX Omni PCX Alcatel et progiciel Performer 3 de Teleperformance), Clientela possède 25 salariés à temps plein. En termes de chiffre d'affaires, la société angevine mise sur 750 000 euros en 2004, avec comme objectif de passer la barre du million d'euros en 2005.

Sophie Mensior

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