Catalogcity.com : à nous l'Europe
Dix-sept mille catalogues, dont mille sur lesquels il est possible de
passer command... C'est l'offre, adaptée à la taille du marché américain, que
propose catalogcity.com. Fondé en septembre 1997, ce site est présidé par l'un
des fondateurs, Lee Lorenzen, et regroupe quelques actionnaires de choix, tels
que Bill Gates à titre personnel, Info Space, Yahoo... The Sharper Image,
Talbots, Neiman Marcus, Bombay, Hammacher Schlemmer, Patagonia, J.Jill, Hickory
Farms, Ross-Simons, TravelSmith et Chef's Catalog sont quelques-uns des gros
cataloguistes présents sur le site. Mais, et c'est là tout son intérêt,
l'internaute peut y trouver aussi des petits et moyens vépécistes, qui ont par
ce biais un moyen de prospecter de nouveaux clients. Sur le site, sont
présentés essentiellement des catalogues grand public de vêtements, cadeaux,
maison, alimentation et vins, voyages, sports, voitures, bijoux, ordinateurs et
électroniqu... seulement 10 à 15 % étant des catalogues B to B. L'approche est
volontairement simple : la recherche peut se faire soit par produits, soit par
catalogue et, si l'internaute fait ses achats dans plusieurs catalogues, toutes
les transactions sont enregistrées sur une seule facture. « Notre site est très
simple, il est multi-vendeur, multi-produit mais il y a une seule porte
d'entrée et une seule porte de sortie », commente John Pincott, managing
director pour l'Europe. En ce qui concerne les commandes, elles sont envoyées
directement aux vépécistes, qui se chargent de l'envoi des colis, de même que
la transaction financière s'effectue entre le vépéciste et le consommateur
final. Aux Etats-Unis, le site possède 400 000 clients, avec un panier moyen de
commande de 90 $ et un taux de conversion de 3,75 %. Catalogcity.com envisage
maintenant un déploiement à l'international : un site japonais ainsi qu'un site
en langue espagnole pour l'Amérique latine seront lancés prochainement.
L'Europe sera l'étape suivante avec trois marchés prioritaires : la
Grande-Bretagne, l'Allemagne et la France. « Nous prenons du temps pour
comprendre les marchés locaux, et en France nous avons commencé à nouer des
contacts avec des vépécistes français », indique John Pincott. Pour un
lancement plus rapide de ces nouveaux sites, celui-ci est actuellement en
recherche de partenaires.