Camif et Safig unis autour de l'adresse
Depuis dix ans, la Camif fait appel à Safig pour toutes les opérations de
traitement de ses fichiers. Ou plus exactement à Safig Dataway, depuis janvier
2002. Car tous les savoir-faire et compétences de Safig en matière de
traitement de l'adresse et de gestion de bases de données ont été regroupés au
sein de cette entité, qui compte 30 personnes. Les prestations, régulières, que
Safig effectue pour le vépéciste niortais sont de plusieurs ordres. Tous les
mois, le prestataire procède à la normalisation de la base clients (soit 50 à
100 000 adresses). Safig transmet également, tous les deux mois, les mouvements
des référentiels postaux à la Camif, qui extrait les adresses concernées. Safig
les corrige et les renvoie au vépéciste. Autre traitement : le dédoublonnage,
deux fois par an, du fichier clients, pour l'envoi du catalogue principal, sur
environ 8 millions d'adresses. « La Camif a une politique de qualité de
l'adresse très forte, indique Isabelle Durou, directrice de Safig Dataway. Nous
cherchons en permanence à apporter des améliorations dans ce sens. » Ce
partenariat a suivi l'évolution de la politique marketing du vépéciste. Ainsi
depuis un an, avec l'arrivée de Philippe L'Hermitte à la direction générale, la
Camif a démarré une politique de prospection, en louant des fichiers
extérieurs. Safig s'occupe de la réception de ces fichiers et traque les NPAI
avec Estocade : 1,2 million d'adresses ont été traitées en provenance de 40
fichiers différents (2,73 % de NPAI ont été topés en mai dernier). Le fichier
repoussoir Robinson est utilisé en parallèle. Avant l'envoi du catalogue, tous
les fichiers prospects sont dédupliqués avec les fichiers clients. Cette partie
déduplication porte sur 9 à 10 millions d'adresses deux fois par an. « Par
ailleurs, nous avons demandé à Safig de dédoublonner des fichiers e-mails que
nous avons loués sur des adresses postales », ajoute Jean-Michel Barribaud,
chef de projet qualité fichiers à la Camif. Le partenariat entre les deux
protagonistes ne devrait pas en rester là. Parmi les projets, il est prévu de
développer des outils de reporting en ligne, de sécuriser les échanges de
fichiers, de resserrer la périodicité des traitements... Des idées qui ne
devraient pas déplaire à Safig...