Cadréa à l'assaut des associations
L'enseigne de loisirs créatifs veut toucher les responsables d'associations culturelles et faire venir les consommateurs finaux en magasin.
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«Ce n'est pas réellement du B to B, ni du B to C. Il faudrait trouver un
terme ». Vincent Guillocher, directeur d'enseigne chez Cadréa, ne trouve pas
de formule pour qualifier l'action de marketing direct menée dernièrement. En
février 2005, la franchise Cadréa, spécialiste des cadres et de la décoration
de la maison, a en effet diffusé 50 000 mailings vers des responsables
d'associations culturelles. Une action suivie, une semaine plus tard, d'une
opération de phoning auprès de 5 000 associations. « Nous avons segmenté les
associations en fonction des villes où nous étions présents, en ne retenant que
les clubs de création artistique picturale », explique Vincent Guillocher. Le
mailing proposait aux responsables d'associations de remettre à leurs adhérents
une carte de fidélité personnalisée avec le nom du club ou de l'association. Le
possesseur de la carte bénéficie d'une remise permanente de 15 % en magasin et
du parrainage de Cadréa pour des événements artistiques. « Cela peut se
traduire par une communication sur l'événement ou par une participation à la
réalisation d'un catalogue », précise Vincent Guillocher. La présentation de la
carte en magasin permet, par ailleurs, à Cadréa d'identifier le club et de
calculer, par exemple, le panier moyen pour chaque association. « C'est la
première fois que nous faisons du MD vers le secteur associatif. Nous pensons
que la solution la plus efficace est de toucher le président ou le responsable
d'association, pour qu'il transmettre l'offre au consommateur final», souligne
Vincent Guillocher. Cadréa, implantée essentiellement en ZAC (zones d'activité
commerciale, en périphérie des villes), compte aujourd'hui 13 magasins en
France, d'une surface moyenne de 300 m2, et table désormais sur un plan de
développement de cinq nouveaux magasins par an. « Le marché des loisirs
créatifs est en croissance de 55 % sur les six dernières années et nous sommes
régulièrement sollicités par les municipalités », jubile Vincent Guillocher.