Bouillonnant
@ © Marc Bertrand
François Rouffiac, directeur de la rédaction
Elles peuvent être filiales de groupes, grands ou moins grands, ou nées de la volonté d'entrepreneurs isolés. Toutes neuves ou constituées d'entités plus anciennes, mises au goût du jour ou renforcées par un apport humain ou de structures complémentaires. Généralistes avec des spécialisations ou spécialisées, mais à tendance généraliste. Comme on veut. De toutes façons, à l'heure du très galvaudé 360, tout est dans tout. Avec une bonne touche de digital. Evidemment. Elles seront encore là dans quelques années. Ou pas.
«Le marché des agences est caractérisé par un éternel recommencement.»
Car leur marché est caractérisé par un éternel recommencement. Qui voit se succéder des mouvements de créations de structures dédiées à une ou plusieurs techniques, de concentrations pour réunir les compétences au sein d'entités polyvalentes et faciliter la vie de «l'annonceur», suivies de nouveau de créations. Le plus souvent par des managers de ces dites entités qui préfèrent s'occuper des problèmes de leurs clients plutôt que de reporting. Pour caricaturer. Bien sûr. «Elles», ce sont les «nouvelles» - ou peut-être plus exactement les «jeunes» - agences qui ont récemment surgi dans l'univers du marketing services, ou du marketing relationnel, ou encore interactif, client... Il est vrai que l'on ne sait plus trop quelle appellation adopter pour caractériser cet univers dont les territoires ne font que s'élargir en permanence. Il est bien loin le temps des agences «de pub» d'un côté et des agences du «below the line» de l'autre, qui avait au moins le mérite de la clarté des positionnements. Mais rien ne sert d'être nostalgique. Aujourd'hui, le monde des agences est à l'image de celui des technologies qu'il couvre. Bouillonnant. En quête perpétuelle de la bonne adéquation entre maîtrise des courants et réponse aux besoins et attentes de ses clients. Et, même si son décryptage est parfois difficile, c'est ce qui en fait tout l'intérêt.