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Surcharge informationnelle

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Quantité d’informations supérieure à la capacité de traitement et/ou d’analyse d’un système ou d’un individu. Ce qui signifie que si la surcharge informationnelle est liée à la quantité d’informations reçues, les deux expressions ne sont pas pour autant synonymes. Il n’y a « surcharge » qu’à partir du moment où les outils ou moyens de traitement et/ou d’analyse de l’information se révèlent insuffisants par rapport à la masse d’informations en présence. Ainsi, à titre d’exemple, pour un même mot-clé, un moteur de recherche A sera capable d’une collecte et d’un classement des pages plus exhaustifs qu’un moteur de recherche B, moins performant et qui aura été atteint de surcharge informationnelle avant A. Carla Mendoza et Pierre-Laurent Bescos observent que : « C’est devenu un lieu commun d’évoquer les problèmes de surcharge d’informations. On reproche aux systèmes d’information leur manque de sélectivité : les managers se trouveraient confrontés à une multitude d’informations mal présentées, insuffisamment hiérarchisées, voire parfois contradictoires. […] À cet égard, il convient de distinguer les sources formelles (souvent des documents écrits) des sources informelles (réunions, conversations, etc.). Mais l’important est que les managers ne subissent pas passivement cette arrivée massive d’informations venant de sources multiples. Ils sont activement engagés dans des processus de sélection et de tri. Cela leur permet de réguler les flux d’informations qui leur parviennent. » Au début des années 2010, les réseaux sociaux d’entreprise ont vu leur essor s’accélérer, en partie pour permettre la consolidation d’informations déstructurées devenues trop abondantes (emails, appels téléphoniques, courriers, notes, mémos, rapports…), et afin de pouvoir les exploiter de manière pertinente et performante.

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