[Infographie] Quels sont les impacts climatiques de l'influence digitale ?
Publié par Doriane Dos Santos le - mis à jour à
La prise de conscience collective autour des thématiques environnementales nous poussent à mieux comprendre l'impact de nos actions quotidiennes. Mais quels peuvent être les impacts climatiques de l'influence digitale ?
Footsprint, agence digitale dédiée au numérique responsable, et 1000heads, agence de conseils en transformation numérique, dévoilent une étude sur les impacts climatiques de l'influence digitale. Depuis plusieurs mois, la question de la réglementation de l'activité des influenceurs sur les médias sociaux, et notamment en matière d'enjeux écologiques, se pose. En effet, leurs activités peuvent avoir des impacts directs (comme leurs voyages personnels par exemple, ou leurs modes de consommation), mais également des impacts indirects (à travers les modes de consommation qu'ils pourraient potentiellement encourager). Les influenceurs alourdissent également leur bilan carbone avec leur activité principale, à savoir la création et la publication de contenu sur les réseaux sociaux pour générer de l'engagement.
3 millions d'abonnés = 1 072 tonnes de CO2 par an
D'après l'étude publiée par Footsprint et 1000heads, "Clara", une influenceuse anonymisée basée sur des profils existants, est suivie par plus de 3 millions de personnes sur YouTube, TikTok et Instagram. Selon leur méthodologie de mesure, l'impact carbone de la publication et du visionnage des contenus de Clara sur un an pourrait atteindre 1 072 tonnes de CO2, l'équivalent de 9 allers-retours Paris - New York par semaine, soit 481 allers-retours.
L'objectif de l'étude est de sensibiliser aux impacts écologiques qui peuvent être générés par l'activité numérique des influenceurs, bien au-delà de leur empreinte physique. En considérant cette observation, l'empreinte carbone des influenceurs comme Clara nécessiterait un engagement de l'ensemble des parties prenantes vers une démarche plus sobre, incluant influenceurs et annonceurs, mais aussi utilisateurs et régies.
Comment se diriger vers une influence responsable ?
L'étude de Footsprint et 1000head permet de révéler les bonnes pratiques pouvant être mises en place par les annonceurs et les influenceurs, mais aussi par leur communauté. Dans un premier temps, les deux agences suggèrent la minimisation de la durée des contenus vidéos suivants les bonnes pratiques pour maximiser l'engagement. Elles encouragent également à la compression des vidéos sans pour autant impacter la qualité perçue, mais aussi à maximiser les formats courts à impact. Elles suggèrent également de prioriser le ciblage en connexion wifi plutôt qu'en données cellulaires. Enfin, elles conseillent de privilégier les modes « low data » disponibles dans les paramètres des différentes applications.
Alors que les Contrats Climats sont de plus en plus adoptés dans le cadre de la publicité responsable, l'influence pourrait probablement être intégrée à ces réglementations.