Le native advertising est-il efficace?
Publié par Philippe Crouzillacq le | Mis à jour le
Pour certains professionnels, la publicité native permet d'exposer les valeurs d'une marque. À l'inverse, les détracteurs des native ads craignent une tentative de brouillage de l'horizon d'attente du lecteur.
p-dg et cofondateur de Quantum advertising
Le native advertising est efficace
Le native advertising est un moyen de communiquer et de s'adresser au consommateur différemment. Les marques ont une histoire, des valeurs, un patrimoine, des contenus à mettre en avant. Autant d'éléments qui ne peuvent pas être retranscrits via un simple message publicitaire. Le rôle des native ads est de mettre en scène tous ces éléments et d'intégrer ce message via une exécution programmatique, c'est-à-dire de moduler la présentation de tel ou tel élément en fonction du type d'audience auquel on a affaire.
Tout le monde s'y retrouve
Internet souffre d'un encombrement publicitaire qui rapporte de moins en moins aux éditeurs et d'un manque de valorisation du média. La publicité native permet à l'annonceur de s'extraire de ce ghetto publicitaire. Elle lui permet d'échapper à la banalisation des réclames, d'intégrer son message à un flux d'expérience et de lecture contextualisé et, in fine, de bénéficier d'une variété d'expression plus grande. Un lien texte en bas de page, un bloc en haut de page, un publi avec une accroche en page d'accueil d'un site web... le native advertising, c'est tout cela à la fois. Il s'agit, avant tout, d'un mode d'expression et de prise de parole qui doit être géré avec discernement. Tous les produits n'y trouveront pas forcément leur place. Et il est souvent plus facile de scénariser le lancement d'un produit high-tech que d'un nouveau sandwich.
Le native advertising offre une flexibilité multiécran. Il tire parti de la crédibilité du support qui l'accueille, de l'engagement et de la proximité entre le lecteur et ce support. Tout le monde s'y retrouve. Les annonceurs, qui peuvent communiquer plus et différemment. Les éditeurs de sites, qui proposent des espaces à monétiser. Et les agences, avec toute l'industrie du brand content et du storytelling.