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Marketing et amour : sortie de "Marc est 'in'"

Publié par Catherine Heurtebise le - mis à jour à

Un livre de Stéphane Schmitt sous-titré "Le marketing à l'usage des amoureux". Et si le marketing s'appliquait aussi à la séduction amoureuse ?

La Saint Valentin suscite moult initiatives commerciales. Même dans l'édition ! Stéphane Schmitt, enseignant en marketing(1) publie "Marc est 'in'". Le marketing à l'usage des amoureux"(2). L'idée de l'auteur et de l'éditeur : parler autrement des métiers. "Pourquoi ne pas mettre la littérature romanesque au service de l’explication et de la transmission des savoir-faire professionnels ? ", s'interroge-t-il.

L'histoire : Marc, étudiant en école de commerce, se lance à la conquête d’Estelle. L’idée d'appliquer les recettes du marketing à la séduction amoureuse lui a été inspirée par Keting, son professeur de marketing. À chaque étape du processus de cristallisation, le maître et l’élève font le point, comme dans une réunion commerciale d’entreprise. C’est l’occasion pour l’auteur de passer en revue, de façon concrète et éclairante, les concepts et les techniques du marketing.

Henri Kaufman, fondateur et animateur du blog "Et si l'on parlait marketing", écrit en préface du livre : "Stéphane Schmitt aurait pu intituler son livre : "Leçons d’amour pour les marketeurs" ou "Leçons de marketing pour les amoureux". Ce livre original a pour ambition – réussie – d’aborder les deux facettes d’une même préoccupation : comment convaincre l’autre de faire un petit ou un long bout de chemin ensemble. Cet autre peut être un client ou une personne que l’on cherche à séduire pour lui vendre un produit… ou sa flamme. Une question fondamentale se pose néanmoins : le marketing et l’amour font-ils bon ménage ? Avec une question subsidiaire : l’amour. […] Les marketeurs ne s’y sont pas trompés et depuis quelques années, la sémantique qui donne le ton de leurs recommandations stratégiques, les briefs des créatifs, même les articles dans les journaux et magazines sont truffés d’un vocabulaire emprunté – sans permission – au langage amoureux. Sans y prendre garde, les marketeurs utilisent en effet de plus en plus les mots empruntés au vocabulaire lyrique, en les détournant de leur sens originel, fascinés par leur hardiesse qui leur permet d’exploiter un vocabulaire affectif mis à la sauce rationnelle. Ils en arrivent même à fabriquer des barbarismes, comme le fameux verbe intransitif "fidéliser", qu’ils forcent à être transitif, ce qui les amène à prendre leurs rêves pour la réalité".

(1) En plus d'une activité professionnelle, Stéphane Schmitt enseigne le marketing au Conservatoire national des arts et métiers et en école de commerce. C’est en combinant de manière insolite ces deux activités, avec l’objectif d’intéresser un large public au marketing par un propos ludique, qu’il a eu l’idée de ce "roman conceptuel".

(2) "Marc est 'in'. Le marketing à l'usage des amoureux", éditions du Palio, février 2012.

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