François Laurent (Adetem) : « Les médias sociaux sans bla-bla »
Publié par Emilie Kovacs le - mis à jour à
C'est le thème de la conférence du Club Marketing 2.0, qui se tiendra le 24 octobre sur le salon VAD e-commerce de Lille. Présentation par François Laurent, coprésident de l'Adetem qui interviendra sur place.
La conférence "Les médias sociaux sans bla-bla : de l'e-réputation au social CRM", organisée par le Club Marketing 2.0 de l'Adetem, se tiendra sur le salon V.A.D le 24 octobre prochain, de 10h30 à 11h15. François Laurent, coprésident de l'Adetem et Alain Beauvieux, président d'AMI Software, interviendront.
Entretien avec le coprésident de l'association des professionnels du marketing.
François Laurent : En 1999, les auteurs du Cluetrain Manifesto lançaient : « les marchés sont des conversations » pour signifier que les consommateurs pouvaient enfin exprimer leur avis sur la Toile, et discuter des marques avec leurs amis. A l’époque, il n’y avait guère que des forums de discussion pour cela. Depuis sont apparus les blogs, les réseaux sociaux, Twitter, Pinterest, etc. : il était temps de faire un bilan critique de tous les moyens dont disposent les consommateurs pour s’exprimer sur le Web social, et au-delà, tous les citoyens – ce que nous avons fait en rédigeant « Les médias sociaux sans bla-bla ».
François Laurent : Montrer que chaque média social correspond à des attitudes, des comportements différents : ce n’est pas parce que l’on «like» une marque sur Facebook que l’on en a nécessairement une bonne image et que l’on ne va pas se montrer très critique sur un forum ; ou qu’inversement, ce n’est pas parce que quelques blogueurs branchés se moquent d’une société que les consommateurs lambdas vont la mettre à l’index. Non seulement, il y a une vie en dehors de Facebook, mais cette vie répond à de nombreuses dynamiques et que le même message sur un forum ou un blog n’aura pas la même signification.
François Laurent : Avec l’expression spontanée des consommateurs sur la Toile, le marketing est passé du registre de la verticalité (les marques sont au dessus et parlent en majesté à des consommateurs qui ne peuvent réagir) à celui de l’horizontalité (où les citoyens peuvent interpeler les marques et discuter d’égal à égal avec elles) : le club, que je dirige avec Jean-Marc Goachet de Mines Paris Tech, a pour objectif de permettre aux professionnels de mieux comprendre un monde qui change et de construire le marketing qui lui correspond.